Deux éditos de mensuels en 10 jours. L'arnaque. C'est le risque à inventer des espaces-temps improbables. Nous voici déjà en mai. L'occasion de se retourner sur le mois d'avril. Et vous, vous lisiez quoi en avril ?

C’est le printemps ! Qu’est-ce que vous faites encore derrière cet écran ? Besoin de Z ? De profondeur ? De temps longs ? Alors avançons. Sans excès de vitesse… Le monde a besoin de nos élans. Non ? Et il est urgent que le monde ralentisse ; c’est ce qui se murmure, se buzze, se tweete.

Ce sera notre révolution d’effleure, notre mai soit sans suite, soit salvateur – au pire, on se retrouvera ici en juin – notre grand soir sans cuite ni vertige. Ralentissons. Pour aller véritablement de “l’avant”.

Ces lignes je les ai écrites il y a quatre ans. Ces billets ci-après que nous vous recommandons, propulsés en avril sur OWNI, sont déjà, eux aussi, des archives. Internet est tout sauf le territoire du seul temps-réel, trop pressé, trop présent.

Rêvons plus fort, de singes volants, de mondes meilleurs, d’épanouissement, de piaillements d’enfants, de beaux livres, de la caresse du vent, du goût du travail, du goût de l’autre, d’utopie concrète, de nos soixante ans, de la fin du pétrole ou du début d’une idée, de ce qui se jouera d’ici là, de demain, de toi et moi, de nous et d’eux, de combats imbéciles et autres victoires idylliques.

En avril, OWNI a endossée sa robe d’été. C’est le printemps, bande de geeks, les arbres sont en beta, filez crowdsourcer des fleurs  /-)

Toute la rédaction, les dev, maitre Loguy, les amis, les voisins, souhaitent à @pirhoo une convalescence sans péripétie et un rapide retour sur pattes, puis parmi nous. Tu nous manques, gamin.

Illustration : Loguy

> Retrouver l’édito du mensuel de Mars