Overdose by Choklate Feat Drake
Cette semaine, place à nos amis d'outre-atlantique. Nous vous offrons un moment musical d'exception : le talent inné et infini de la Californienne Chocklate, associée pour l'occasion au rappeur Drake sur le titre Overdose. Le mainstream a parfois du bon.
Choklate est un phénomène. Nous l’avons découverte au Bizz’art, un soir d’automne. Nous n’en avions jamais entendu parler mais il n’a pas fallu attendre longtemps avant de comprendre qu’on assistait à un show exceptionnel d’un point de vue parisien. Elle entraine et mène ses musiciens français (avec qui elle a répété une seule et unique fois l’après-midi même) avec amour et dynamisme. Ils adorent jouer avec elle, c’est une évidence. Tout souriants et emballés par le répertoire, les soucis techniques ne les dérangeront pas aujourd’hui.
Choklate ne s’arrête jamais. Entre deux chansons, je la trouve sur Twitter, lui dis que son show est génial et hop, voilà qu’elle me répond déjà. Une fois le spectacle terminé, nous la remercions et elle me dit “Ha, c’est toi @larachacha qui était en haut à gauche durant le concert, je te follow dès que je suis à l’hôtel”. Cette femme est impressionnante.
Efficace, réactive, courageuse et d’un professionnalisme hors normes tant dans sa technique musicale que dans sa prestation scénique et dans la gestion de sa carrière. Choklate est venue seule, sans manager, tour manager, ingénieur du son ou quoi que ce soit. Elle en veut et ça se sent. Elle transpire la passion et n’attend pas d’être une star pour chanter. Elle chante tout le temps, partout et 6h de jetlag ne lui font pas peur.
Elle nous offre aujourd’hui un titre auquel participe Drake, le rappeur qu’on ne présente plus, petit déjà très grand, protégé de Lil’Wayne. Rappeur et producteur canadien le plus en vu du moment, il participe actuellement au single de Rihanna, What’s my name, numéro un du Billboard.
Oh my…qui l’eut cru. Mesdames et messieurs, nous vous présentons Choklate feat Drake…
Je vis à Seattle (WA). J’ai grandi à San Diego (CA). J’ai voyagé partout dans le monde pour la musique. Il me reste encore beaucoup de territoires à couvrir mais j’ai déjà été à beaucoup d’endroits. Localement et internationalement.
Je ne sais même pas ce que c’est qu’un artiste DIY! (rires) Devrais-je savoir ce que ça veut dire? Oh my… je me sens idiote maintenant.
(ndlr: Choklate voyage souvent seule, sans manager, tourneur, musiciens…elle est juste le comble de la DIY mais y appliquer un terme, elle s’en fiche et on comprend qu’elle ait d’autres préoccupations…)
Je les utilise énormément… voici la liste de ceux que j’utilise régulièrement:
*Choklate Music*
www.choklateonline.com
www.memusic.com/choklate
www.myspace.com/listen2chok
www.twitter.com/choklate
www.facebook.com/ChoklateMoore
www.ning.com/choklate
www.linkedin.com/choklate
www.reverbnation.com/choklate
www.soundclick.com/choklate
Cela me permet de me connecter avec mes fans sur un plan plus personnel.
C’est eux la nouvelle industrie. Ou du moins en ce qui me concerne. Ils sont l’une des raisons principales pour lesquelles ma musique continue à être écoutée par de plus en plus de personnes, des fans…
Les réseaux sociaux leur donnent alors un accès direct à moi…Disons que je ne suis pas directement accessible mais je suis approchable en même temps, si vous voyez ce que je veux dire.
De la musique, de boulots foireux, de concerts, de bosser comme une folle. Tout ce que je peux faire pour gagner de l’argent, je le fais. Je travaille sur trois niveaux de business. Je ne divulguerai pas les détails mais ce n’est pas illégal et j’arrive à payer mes factures. Alors c’est cool.
Je n’y connais pas grand chose. Mais je pense que si tu arrives à faire en sorte que les gens te soutiennent et que grâce à ce soutien tu peux continuer à faire de la musique, c’est une super idée. Ensuite, il n’y a plus d’intermédiaire et tu peux faire ce dont tu as besoin, gagner de l’argent et tes fans peuvent faire ce dont ils ont besoin pour te permettre de continuer à créer. Je pense que c’est un bon équilibre.
Je ne suis pas très au courant. Mais nous avons quelque chose qui y ressemble ici aux États-Unis et c’est pas top parce que certaines personnes, si elles ont déjà été condamnées pour autre chose et si elles sont inquiétées pour téléchargement illégal, elles risquent de passer le reste de leur vie en prison pour finalement pas grand chose. Mais bon, je suppose que si les gens arrêtaient d’enfreindre la loi, ils n’auraient pas de soucis à se faire…C’est un peu dur à déchiffrer. C’est pourquoi les juges existent. Je chante. Je devrais me concentrer sur ce que je sais faire, chanter et laisser les juges faire leur travail.
Je pense que la France est une petite section à elle toute seule. Je n’entend pas beaucoup parler d’artistes français internationalement mais là encore je devrais la chercher, cette musique française. Il y a tellement de musique dans le monde qu’à moins que tu n’aies une grosse machine industrielle genre major pour te porter, il va falloir qu’on te cherche pour te trouver…J’aimerais que l’industrie se diversifie, cela permettrait une plus grande variété et un paysage musical extraordinaire mais ils ne parlent et ne voient que par le $$$ alors…tu sais comment ça fonctionne ;)
La musique est comme un grand ballon rempli d’eau. Tu peux la contenir pendant un moment mais à un certain point, le ballon va exploser, le contenu sera libéré gratuitement et son contenant nécessitera une bon entretien. Je pense que c’est ce qui est en train de se passer.
J’adore ANdre 3000 (il y a longtemps qu’il n’a rien sorti de neuf mais je l’adore), Bilal, Cee Lo Green, Janelle Monae, j’apprécie Yahzarah…J’aime j’aime j’aime la petite Willow Smith, Elle est géniale, j’ai trop hâte de voir comment elle se développera artistiquement…Maxwell, j’adore, Jazmine Sullivan est incroyable à mes yeux. Nathalie, des Floetry vient de sortir un nouvel album et je l’aime particulièrement. Il y a des tonnes d’artistes que j’adore, Raphael Saddiq ne me déçoit jamais. J’ai toujours adoré Alice Smith. Il y a beaucoup de bonne musique et d’artistes là dehors.
Continuer à travailler. Un jour, un pas, une prière, une chanson à la fois.
–
Crédits photos : Arnaud Richard / Loguy (cover); favephotography (live)
Laisser un commentaire