OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Fiche pratique: utiliser un réseau social en classe http://owni.fr/2011/05/08/fiche-pratique-utiliser-un-reseau-social-en-classe/ http://owni.fr/2011/05/08/fiche-pratique-utiliser-un-reseau-social-en-classe/#comments Sun, 08 May 2011 08:34:51 +0000 Laurence Juin http://owni.fr/?p=61238

Vous voulez introduire les réseaux sociaux du Net dans votre pédagogie ? Voici quelques conseils et pistes de réflexion avant de se lancer : conseils que je donne de par mes deux ans d’expérience et de recul avec l’usage de Twitter en classe. Je prends donc en exemple dans cette fiche pratique le réseau social Twitter mais c’est adaptable à d’autres comme Facebook. Conseils qui n’impliquent que moi !
Avant de commencer, je recommande de l’utiliser personnellement pour bien le maîtriser. Comprendre la « philosophie » du réseau choisi, les codes de communication, les règles induites permet un meilleur usage en classe.

Tweeter en classe mais pour quoi faire?

On n’entre pas avec sa classe dans un réseau social comme on entrerait n’importe où. Comme on ne donne pas un livre à lire à ses élèves sans l’avoir lu avant, sans y avoir vu un intérêt pédagogique, sans en avoir défini à l’avance ce qu’il apportera à son enseignement. L’outil devient pédagogique si on lui en donne la fonction. L’utiliser en classe sans cette réflexion peut amener au risque « technologique » et à l’improductivité pédagogique.
Les nombreux témoignages que l’on peut lire sur l’usage de Twitter en classe (répertoriés par Bertrand Formet) nous montrent que les usages peuvent en être très variés : courtes productions écrites en classe, live-tweet de sorties/voyages scolaires, moyen de communication, soutien, interactivité sur le temps personnel de l’élève, ouverture de la classe à un plus large réseau, etc. Ce n’est pas la pédagogie qui s’adapte à Twitter mais bien Twitter qu’on adapte et devient outil pédagogique.

Quand l’utiliser ?

L’usage peut se restreindre uniquement sur le temps de classe proprement dit. Mais il est évident que l’utilisation du web 2.0 décloisonne la classe : l’enseignant entre facilement en communication et en interaction avec ses élèves en dehors des cours. Le réseau social peut alors s’étendre sur le temps personnel de l’enseignant et de l’élève. Il peut aussi permettre des échanges sur le temps de formation de l’élève en entreprise.

Cette extension sur le temps péri-scolaire est à contrôler. L’enseignant n’est pas à disposition communicante de l’élève et réciproquement. Attention à la chronophagie !

Les échanges sur Twitter sont souvent a-synchrones. Le message est posé; le destinataire, du fait de son adhésion au réseau de l’expéditeur, s’engage à lire et à y répondre si besoin. Si l’un de mes élèves me pose une question en plein milieu du week-end, j’y répondrai quand je serai disponible. L’utilisation de clients Twitter comme TweetDeck ou Hootsuite et des balises (# hashtag) permettent la bonne gestion de ces échanges a-synchrones.

Tweeter avec un compte classe ou des comptes élèves ?

Avec la définition des usages pédagogiques souhaités, vient la création du/des comptes Twitter de la classe. Un compte classe ? Un compte par élève ? Un compte élève à n’utiliser qu’en classe ? Un compte élève personnel ? Là encore les « twittclasses » nous montrent des usages variés. Il s’agit d’ organiser les comptes selon les usages qu’on veut en faire et surtout du public élève.

Un compte classe est souvent le plus adapté avec les classes de primaire et de collège. C’est l’enseignant qui gère, qui détient le mot de passe, qui organise la production de tweets. L’élève peut y écrire mais sous l’autorité et les conseils de l’enseignant. Non pour « contrôler ou restreindre l’élève » mais bien pour l’accompagner dans une éducation au web 2.0 cohérente. Faire créer un compte à l’élève c’est lui donner un outil en main qui doit être maîtrisé par l’enseignant.
Au lycée (ou en fin de collège s’il a reçu une vraie éducation numérique) l’élève acquiert un début de maturité, entre autres, numérique, qui lui permet de mieux appréhender les enjeux liés à de telles pratiques.

L’enseignant, pour les collégiens, peut aussi faire créer un compte à chaque élève tout en détenant le mot de passe associé au compte. L’élève est ainsi responsabilisé dans la gestion d’un compte-élève mais l’enseignant pose un cadre préventif.

Un compte Twitter peut aussi être créé par la classe pour un évènement ponctuel : un projet de classe (@haikufille = pour tweeter des haïkus); une sortie, un voyage comme l’ont fait @AmandineTer avec son compte classe @crotenaycycle3 avec ses CM ou @alozach et son compte classe @lespoutniks avec ses collégiens.

La dissociation stricte des comptes personnels de l’enseignant et des élèves des comptes «classe » est nécessaire. L’élève n’a pas à avoir accès aux données, opinions, prises de position privées de l’enseignant. Et réciproquement. Le réseau social tendrait à atténuer ces barrières strictes que la fonction d’enseignant impose. C’est un risque à ne pas prendre. L’enseignant reste enseignant qu’il s’adresse à l’élève en classe ou via un ordinateur:

Ne tweetez pas ce que vous ne diriez pas dans une salle de classe.

Avec quels moyens ?

  • En classe :
    Comme tout usage du numérique en classe, la question fondamentale est celle du matériel disponible dans la salle de classe ! Selon l’usage qu’on en fait, il est nécessaire que ça soit en corrélation avec le matériel. Impossible d’imaginer faire tweeter 30 élèves sur leurs 30 comptes avec 10 postes sur une heure de cours ! Les élèves ont-ils besoin de tous tweeter ? Tous au même moment ? Tous sur leur compte-élève ? Difficile d’avoir 30 postes à disposition dans une salle… et puis difficile de gérer, de lire et d’interagir avec la production de 30 tweeteurs sur une heure de cours ! Le matériel est donc à gérer avec les usages souhaités.

    Des postes en nombre (un pour 2 ou 3 élèves) à disposition régulière dans une salle permet de développer un usage régulier et souple de l’usage d’un réseau social en classe. L’idéal est un équipement mobile et personnalisable par et pour l’élève: tablette, netbook, smartphone. L’élève devient alors mobile physiquement pour tweeter : dans toutes les salles de classe, au CDI, en sortie, en voyage… etc. Un poste enseignant relié à un vidéoprojecteur pour montrer le mur de tweets est un équipement qui est un levier certain à l’usage.

  • Hors temps de classe :
    L’équipement personnel de l’élève est obligatoirement à prendre en compte pour adapter les usages hors temps de classe. Impossible d’exiger des élèves des interactions sur le réseau hors temps de classe si certains n’ont pas un accès personnel à Internet. Les équipements peuvent être très variés : équipements inexistants, familial partagé ou au contraire suréquipement avec un ordinateur personnel et/ou un smartphone. À prendre aussi en compte les élèves internes.

    Ce point est une contrainte réelle qui peut restreindre les pratiques envisagées hors classe. Doter chaque élève de netbook, de tablette ou de smartphone avec connexion Internet permettrait de réduire cette e-exclusion. Mais pour tout ce qui concerne le travail et l’implication hors temps de classe, l’enseignant n’a pas réellement de prise sur le degré d’implication de l’élève. Les élèves ont tous à disposition des manuels scolaires chez eux financés/subventionnés par les collectivités : les ouvrent-ils tous le soir comme l’enseignant leur a demandé de le faire ?

Quelles règles officielles ?

Présenter et soumettre le projet d’usage de réseaux sociaux en classe à ses directions/référents et autorités pédagogiques est nécessaire, utile voire obligatoire quand l’élève est mineur. Ces pratiques sont encore rares et l’association “réseau social-Facebook-dérives-danger” est très courante. À juste titre : les chefs d’établissement ont très souvent à gérer des problèmes liés à Facebook. En présentant un projet pédagogique cohérent, l’adhésion n’en sera que plus facilitée.
Au même titre : présenter le projet aux parents d’élèves est nécessaire.

Comprendre l’outil, démontrer l’intérêt pédagogique permet de faciliter la collaboration et l’adhésion au projet.
Plus qu’un assentiment pédagogique, c’est surtout un garde-fou institutionnel et légal qui est obligatoire : les textes officiels en rapport avec ces nouveaux usages n’existent pas encore. À chaque enseignant de se prémunir au maximum par un usage cohérent et très réglementé :
- établir avec le groupe-classe une charte d’usages du réseau social (adaptée au projet). C’est l’âge où ils découvrent le web 2.0 avec l’usage des réseaux sociaux, des blogs ou des tchats. Utiliser les réseaux sociaux en classe doit être dissocié de leurs pratiques et usages personnels. Exemple ici.
- demander les autorisations de diffusion des prénoms et noms des élèves
- demander une autorisation de diffusion de photos de l’élève (avatar pour le compte, photos lors de sorties…)

Quelle entrée en réseau social pour l’élève?

Avant de lancer le projet pédagogique associé au réseau social, et tout au long de ce même projet, il est nécessaire de mener une vraie éducation au web 2.0 auprès des élèves concernés. Ce n’est pas parce qu’ils utilisent beaucoup les réseaux sociaux (Facebook en tête) qu’ils maîtrisent tous les paramètres liés à ces usages.
Comme l’usage est ici strictement pédagogique, l’usage doit intégrer des apprentissages. Pour les enseignants d’éducation civique, utiliser cet outil c’est l’occasion de mettre en pratique leur enseignement ! Droits et devoirs du citoyen, textes de loi, respect de l’individu etc. Occasion aussi de proposer à l’élève la création d’une identité numérique positive : quel pseudo, quel avatar, quelle biographie ? Quelles informations l’élève veut-il/doit-il diffuser ? etc.
En conclusion, utiliser les réseaux sociaux du Net dans sa pédagogie permet beaucoup de possibilités, les usages sont variés et variables selon les besoins, adaptables à la classe, aux conditions de travail, aux programmes, aux équipes pédagogiques… . Une grande liberté qui ne doit pas faire oublier que ces usages doivent être très réglementés pour une vraie éducation.

Fiche non exhaustive… à compléter…

Billet initialement publié sur Ma onzième année

Image Flickr CC Attribution Photography by Dallas Hanger

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Twitter expliqué à ta grand-mère http://owni.fr/2011/01/19/twitter-explique-a-ta-grand-mere/ http://owni.fr/2011/01/19/twitter-explique-a-ta-grand-mere/#comments Wed, 19 Jan 2011 14:03:20 +0000 Toc-Arts http://owni.fr/?p=29692 Meme si Twitter gagne en visibilité, pour beaucoup d’artistes, cela reste quelque chose d’abstrait. Il existe des milliers de guides sur Twitter, mais je n’en ai vu aucun qui peut donner une idée précise de l’intérêt, de l’usage de ce service mais aussi de sa culture à quelqu’un ne l’a jamais utilisé. Voici donc le guide Twitter pour les Toc-Arts, que j’espère simple et efficace, même pour les personnes peu enclines à l’informatique.

C’est quoi Twitter ?

C’est un hybride entre le blog et le tchat. Des actus affichées par ordre ante-chronologique, comme un blog, et sous forme de courts messages (moins de 140 caractères) comme un tchat.
Comme un blog vous pouvez publier des messages ou vous abonnez aux messages de quelqu’un (« Suivre » ou « Follow »), comme un tchat vous pouvez discuter avec une ou plusieurs personnes en temps réel.

Pour ceux qui connaissent Facebook, Twitter ca se présente comme une version simplifiée du mur d’actualité.

Un réseau d’information

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, Twitter n’est pas tant un réseau social qu’un réseau d’information. Si le réseau social  est avant tout centré sur les connections entre personnes, Twitter est plus centré sur les informations partagées.
Ainsi sur Facebook (réseau social) l’important c’est d’abord « qui je connais », puis « ce que je dis »,  sur Twitter c’est d’abord « ce que je dis » puis « qui je connais ».

Sur Twitter le contenu prime sur le contact, mais peut créer des rencontres très ciblées et des liens très forts entre des inconnus séparés par des milliers de kilomètres. C’est la l’un des aspects les plus fascinant de cet outil à priori simple.

Le bouche à oreille sous stéroïdes

Comme il est possible d’envoyer et de recevoir des message par SMS depuis son téléphone portable, il circule des informations en temps réel de partout dans le monde. Et ces informations peuvent se propager de façon virale en quasi temps réel, ce qui permet une foule d’usages intéressants, aussi bien le suivi en direct de feu de forets, conférences ou concerts, que des discussions entre inconnus et célébrités à l’échelle mondiale.

Les influenceurs sont là

Depuis ses origines Twitter a été le lieu de rencontres de personnes ultra connectées: blogueurs, accros des réseaux sociaux, bavards, … Même si les stars, le grand public, les marketeux et les spammeurs les ont rejoint depuis, Twitter garde une population de connecteurs très actifs. c’est donc une plateforme très importantes pour connaitre et se faire connaitre.

Attention à ne vous laissez pas tromper par les chiffres, si certains ont des milliers de contacts, cela ne signifie pas forcement qu’ils ont l’attention de ces contacts. Sur Twitter, la qualité prime sur la quantité et les influenceurs ne sont pas toujours ceux que l’on croient.

Le contenu est roi

Sur Twitter, je choisis de suivre les mises à jour de quelqu’un, je choisis donc qui j’écoute. Donc contrairement au mail ou à myspace qui transmettent des messages non sollicités, sur Twitter, ce que vous dites doit m’intéresser, sinon je ne vous écouterai pas ou pire je vous éliminerai impitoyablement de mes contacts.

J’attends donc que vous soyez « intéressant », notion certes assez vague, mais pleine de bon sens. Si la seule chose que vous avez à dire c’est « Premier album dispo sur les plateformes légales de téléchargement », laissez tomber vous avez tout faux.

Comme un ami j’attends que vous me parliez un peu de vous ou de ce que vous faites, mais pas avec ce ton pédant que les marketeux utilise ou ce ton à la 3eme personne que certains artistes se croient obligés d’employer en ligne. J’aime aussi les informations drôles, intelligentes, pertinentes, … mais surtout pas de spam. Sinon vous dégagez !

La conversation est reine

Si je devais donner une image, Twitter c’est un lieu comme la machine à café ou le coin fumeur, un lieu de rencontre où tout le monde passe à un moment ou un autre et s’arrête pour discuter. La discussion est donc reine sur Twitter. Encore une fois discussion ca ne veut pas dire seulement PARLER, mais aussi ÉCOUTER.

Twitter étant par nature public il est acceptable de rentrer dans les conversations des autres sans plus de formalités. Mais encore une fois il faut que ce soit à propos et intéressant. NO SPAM !

Comme dans la vie réelle, quand on s’adresse à vous, soyez poli et répondez. Sinon ne vous étonnez pas de rester tout seul.
Attention à l’overdose d’information

140 caractères max par message, c’est le coté génial de Twitter car ça oblige les bavards à être précis et faire court, ce qui permet de suivre un grand nombre de conversation sans trop d’efforts.

Malgré tout vu le nombre de messages postés ca peut vite devenir indigeste. Deux conseils: utilisez un bon outil comme TweetDeck (voir ci dessous) pour filtrer et n’essayez pas de suivre tous le flot de messages. Comme je l’ai lu quelque part,  buvez à la rivière, mais ne buvez pas la rivière (drink from the river, don’t drink the river).

Des outils à connaitre

- TweetDeck : un logiciel gratuit qui vous permet de gérer facilement vos listes de contacts, de gérer plusieurs comptes, mais ausi de suivre et mettre à jour plusieurs réseaux sociaux (Facebook, Myspace, LinkedIn, Buzz et Foursquare) le tout depuis la même interface. Un indispensable pour moi, meme si certains preferent Seesmic ou hootsuite.
- Bit.ly : un réducteur d’URL pour raccourcir et poster des liens en utilisant moins de texte. Bit.ly vous donne aussi des stats en temps réels sur le nombre de clicks.
- Mobile : il existe une foule d’applications pour téléphone portables, une recherche google pour votre modéle de télephone vous donnera des pistes.
- TweetPic, Yfrog, … : il existe plusieurs services qui vous permettent d’envoyer des photos depuis votre téléphone et de poster un lien vers
Twitter pour les partager avec vos contacts.

Des codes à connaitre

RT, #hashtag les conversations sont peuplées de caractères étranges pour les non initiés. Twitter comporte quelques outils et règles simple qui permette de communiquer de l’information de différentes manières, voici ce que vous avez besoin de savoir:

- RT = retweeter = faire suivre un message, très utilisé pour faire passer les information que l’on trouve intéressantes. Si vous ne commentez pas c’est considéré comme une approbation implicite.
- #Hashtag = un mot clés avec le symbole # (ex #musique) est un moyen d’aggreger les  conversations autour d’un thème ou d’un évènement particulier (ex – #lestrans pour les tweets a propos des transmusicales de Rennes).
- @pseudo : utiliser le symbole @ pour adresser un message à quelqu’un en particulier
- D pseudo : Mettez un D en debut de message pour envoyer un message privé à quelqu’un (la personne doit vous suivre pour que vous puissez faire cela, NO SPAM !!)

Des modes à connaitre

Les utilisateurs de Twitter ont developpés une culture et un vocabulaire propre, voici quelques modes utilisant des Hashtags à connaitre:

- #FollowFriday (#FF) : une mode consistant à recommander des utilisateurs que vous appréciez le vendredi. Très (trop?) utilisée, cette mode est parfois irritante quand les gens donnent juste une liste de noms. Utile seulement si vous donnez une raison de suivre quelqu’un.
- #Music Monday : une mode consistant a recommander de la musique que vous appréciez le lundi. Cette mode n’est jamais devenu aussi grande que le follow friday. Tend à être remplacé par #NowPlaying (en train d’écouter)
- #fail : pour décrire les ratés, parfois drole parfois enervés
D’autres modes apparaissent et disparaissent ainsi régulièrement.

Comment démarrer

Inscrivez vous, n’oubliez pas de remplir votre biographie, d’ajouter un lien vers votre site web, et de mettre une photo. Ces éléments montreront que vous êtes une vraie personne et pas juste un spammeur parmi tant d’autres.
Postez quelques Tweets puis commencez a suivre d’autres personnes. Twitter vous propose des personnes a suivre. Pour la suite, mieux vaut chercher vous mêmes les gens susceptibles de vous intéresser.
Trouver des gens a suivre sur les blogs, suggestions de Twitter, liste de blogueurs musicaux incontournables, guide Twitter de la musique, les RTs…

Encore une fois commencez pas écouter, lisez la bio des gens que vous découvrez, explorez quelques tweets pour voir de quoi ils parlent, … Twitter devient vraiment intéressant quand vous trouvez des gens drôles, intéressants,… alors ne faites pas que parler mais écoutez pour apprendre à connaitre les gens autour de vous.

Ma sélection promotion musique et web

Voici les personnes qui parlent de promotion d’artistes, musique et web en français et  que je suis régulièrement sur Twitter:

Virberg
Valery__
Gotsky
NeoMusicStore
mrbidibule
vivamusica
Ziknblog
iconoclaste
Mrcndrlprt
Sincever
IrmACTU
makno
gchampeau
charly_sddd

Edit : nous vous suggérons aussi de suivre, entre autres : @ownimusic, @reesmarc, @questlove, @MusiqueBusiness / @HugoAmsellem / @zdar

Même si je suis plus de monde, ce sont les personnes que je lis le plus souvent. Quant à ma liste de tweeple anglophones est plus orienté industrie de la musique et je la publierai dans un autre article.

Pensez votre stratégie

Pour que cela soit intéressant il faut y passer du temps et voir cela comme un projet sur la durée. Le but ce n’est pas d’avoir un compte de plus à gérer sans savoir pourquoi, sinon vous n’avancerez pas et vous vous lasserez vite. Comme tous les outils, le plus important est donc que cela s’inscrive dans une stratégie réfléchie (quel usage, combien de temps y consacrer, dans quel but, comment mesurez les résultats…).

Twitter pour les artistes

Après cette présentation un peu générale, je publierai régulièrement des articles sur l’usage de Twitter par les artistes avec des exemple plus concrets. Abonnez vous ou suivez @Toc-Arts sur Twitter pour la suite… En attendant le meilleur moyen de comprendre Twitter, c’est de l’essayer, j’espère que cet article aura répondu certaines questions et aiguisé votre curiosité.

Article initialement publié sur Toc-Arts

Crédits photos : Rosaora Ochoa, gaelx

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http://owni.fr/2011/01/19/twitter-explique-a-ta-grand-mere/feed/ 8
Artistes, comment fédérer vos fans sur Facebook http://owni.fr/2011/01/19/artistes-comment-federer-vos-fans-sur-facebook/ http://owni.fr/2011/01/19/artistes-comment-federer-vos-fans-sur-facebook/#comments Wed, 19 Jan 2011 09:43:00 +0000 Philippe Dupuis http://owni.fr/?p=29664 Michael Jackson, Lady Gaga, Eminem, Rihanna, Megan Fox ou Vin Diesel sont des stars internationales que vous connaissez certainement. Mais savez vous également que leurs pages Facebook comptent chacune plus de 20 millions de personnes qui aiment ça (Fans) ?

Elles font ainsi partie du Top 15 des pages Facebook. Ces pages sont le parfait exemple qu’un artiste doit devenir une marque pour devenir une star et qu’une marque doit gérer sa relation avec ses fans à la manière d’un artiste pour exister.

Nous sommes donc ici à mi-chemin entre branding et personal branding. Aussi, il est utile d’observer comment ces stars ont pu fédérer d’immenses quantités de Fans en développant leur notoriété puis en gérant leur image et leur e-réputation, dans le contexte d’un territoire de marque bien défini.Voici donc 8 points clés pour fédérer et développer l’audience d’une Fan Page de Star.

Créer une histoire

Avant de faire quoi que ce soit pour se faire connaître, et développer sa notoriété pour fédérer ses Fans autour de sa page Facebook, un artiste doit créer sa propre histoire. Bien entendu aidé de son team, l’artiste doit imaginer son positionnement, ses valeurs, son image, son territoire, ses influences. Il doit aussi délimiter sa sphère publique et sa privée, avant de comprendre comment il va pouvoir se mettre en scène. Pour créer son histoire, l’artiste doit extraire de lui-même ses principaux arguments, son essence principale, sa différence et donc son originalité pour proposer au public ce qui a le plus de chances de lui créer des émotions.

L’artiste doit donc anticiper et créer son storytelling, il doit prévoir la façon dont il va dévoiler sa personnalité et/ou ses œuvres pour rencontrer son public. C’est une phase de réflexion préalable à la phase de séduction.
Lady Gaga qui est sans aucun doute l’artiste vivante la plus connue au monde à l’heure actuelle s’est fait connaître et remarquer en proposant un personnage unique, original, surprenant et imprévisible, en étant provocante sans pour autant dégager aucune agressivité. Cela a rendu sa “rebel attitude” mainstream et bon enfant.

Une fois son storytelling créé, la première des choses à faire est bien entendu de faire connaître l’artiste auprès de sa cible ou de se rappeler à elle, si l’artiste est déjà connu…

Retenir l’attention avec pertinence

Il est indispensable de retenir l’attention du public avec pertinence. Retenir l’attention ce n’est pas très compliqué, il suffit de faire parler de soi, en bien ou en mal. Cela passe bien souvent par la création d’un buzz : développer le bouche-à-oreille autour d’un artiste.

Mais retenir l’attention avec pertinence c’est plus élaboré, plus complexe. Il faut que le point de contact entre l’artiste et sa cible corresponde, soit compatible avec une stratégie de développement de notoriété ou bien être hyper impactante. Cette entrée en contact doit donc être cohérente avec un début d’histoire qui va se construire à moyen terme ou être si marquante que l’artiste sera immédiatement identifié à l’avenir.

Si l’attention n’est pas retenue, ou bien si elle est retenue sans pertinence, ce sera un coup d’épée dans l’eau car rien ne pourra être construit par la suite.

Quoi qu’il en soit, retenir l’attention avec pertinence implique pour un artiste dans bien des cas d’offrir des contenus.

Offrir des contenus

Quel meilleur moyen pour un artiste de se faire connaître et de faire connaître son talent que de diffuser ses contenus, notamment en profitant de la formidable plateforme favorisant la viralité qu’est Facebook ?
C’est par exemple ce que vient de faire BOOBA pour lancer son nouveau clip et relancer l’actu autour de son derrière album, en prenant le soin au préalable de créer un teasing en attendant la 1ère diffusion à une heure précise.

Diffuser un contenu auprès de ses Fans ou simplement de sa cible permet de donner avant de recevoir, l’artiste va pouvoir fédérer ses Fans et recueillir leurs impressions.

Être à l’écoute de vos Fans

Diffuser un contenu présente de nombreux avantages : l’artiste va générer des réactions, du bouche-à-oreille, de la recommandation entre pairs et le public va pouvoir le juger sur pièce. Pour être en phase avec sa cible, l’artiste doit nécessairement être à l’écoute du public. Sans engouement, l’artiste ne provoquera aucune attente, aucune désirabilité.
Plus il suscitera d’engouement, plus il pourra convertir ses cibles en Fans. En donnant avant de recevoir, l’artiste va pouvoir fédérer ses Fans et recueillir leurs impressions pour améliorer, adapter ou ré-orienter sa production, ou bien au contraire, persévérer dans sa direction artistique.

Il est donc indispensable qu’un artiste soit à l’écoute de ses Fans car ce sont eux qui feront ou non son succès. Mais être à l’écoute ne signifie pas pour autant se conformer au desiderata du public. Un artiste doit étonner, surprendre et innover pour créer des émotions.

Etre à l’écoute signifie simplement que l’artiste doit observer les réactions du public. Mais pour aller plus loin, l’artiste a tout intérêt à créer des discussions.

Créer des discussions

Dès lors qu’un artiste parvient à fédérer un minimum de Fans, il a tout intérêt à échanger avec eux. Encore une fois, cela lui permettra de mieux les comprendre et surtout, il créer avec eux un rapport de confiance et d’admiration encore plus fort. Plus ces premiers Fans seront convaincus, plus ils seront vaillants pour aller eux-mêmes évangéliser et recruter de nouveaux Fans. Ils se sentiront investis d’une mission, ils seront les influenceurs et les ambassadeurs de l’artiste.

En outre, créer des discussions génère du débat et donc de la contradiction. Plus une discussion sera ouverte, plus elle aura de chances d’impliquer un grand nombre de Fans déjà conquis ou futurs…

Les discussions permettent aussi de créer une communauté avec des échelons naturels selon l’implication de chaque Fan, une hiérarchie sociale se mettra naturellement en place avec des leaders et des suiveurs.

Bref, la discussion autour d’un thème propre à l’artiste lui sera bénéfique dans bien des cas. Mais il faut bien entendu que cette discussion soit franche et sincère afin de nouer une relation de confiance durable.

Nouer une relation pérenne

En effet, une fois les fans fédérés, il ne faut pas les décevoir. La relation fans – artistes doit se construire de façon pérenne afin que chaque Fan soit susceptible d’être un ambassadeur pour l’artiste. Chaque attention, chaque geste fait en direction des Fans par l’artiste pourra créer un “tsunami d’évangélisation” se soldant par un grand nombre de nouveaux Fans.

Il va de soi qu’une relation pérenne doit se construire dans une confiance réciproque. Aucune trahison ni déception ne sera tolérée sans provoquer de méfiance voire de distance. Les Fans ont besoin d’un artiste fédérateur qu’ils pourront admirer ou auprès duquel s’identifier. C’est LA raison pour laquelle, bien que mort, Michael JACKSON reste l’artiste le plus populaire et celui totalisant le plus grand nombre de Fans sur Facebook.

Michael JACKSON a su créer une relation forte avec ses Fans générant perpétuellement des interactions (bien avant la naissance de Facebook d’ailleurs).

Provoquer des interactions

Sur une page Facebook, il est essentiel de générer des interactions : J’aime / Commenter / Partager. Ces interactions créent de la viralité intrinsèque et déterminent la mise en avant des contenus de la page. Plus un contenu provoquera d’interactions, plus il sera vu, cela accélérera d’autant la croissance de nombre de Fans.

Michael Jackson, Lady Gaga, Eminem, Rihanna, Megan Fox ou Vin Diesel génèrent plus de 20.000 J’AIME et plusieurs milliers de commentaires à chaque publication d’un nouveau statut

Récompensez vos Fans

Enfin, un artiste ne doit jamais oublier ses Fans, il doit aussi souvent que possible les récompenser pour leur fidélité et leur activisme. Un artiste doit donc remercier ses Fans, par des attentions, des mots, voire des cadeaux. Ainsi pour chaque nouveau titre, clip, chaque nouvelle actu, il doit partager cet instant avec ses Fans.

Cela flattera l’ego des Fans et renforcera leur identification ou admiration. Cela donnera aussi un sens fort au fait d’être Fan de sa page Facebook : pour avoir la primeur ou obtenir des avantages exclusifs ou en avant-première, il faut être Fan.

Pour boucler la boucle, récompenser ses Fans passe souvent par des contenus offerts…afin de relancer l’actu, etc !
Voici donc 8 points clés permettant aux artistes de fédérer et développer des audiences de Fans très importantes. Tous ces points sont bien entendu transposables à l’univers des marques, à la différence près qu’une marque ne peut pas être autant personnifiée qu’une star…

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Cet article a été initialement publié sur DarkPlanneur

Phillipe DUPUIS aka WEBENTERTAINER est e-marketer spécialiste de la Génération Y.

Crédits photo CC  Flickr : joshfassbind.com, Laughing Squid, escapedtowisconsin

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http://owni.fr/2011/01/19/artistes-comment-federer-vos-fans-sur-facebook/feed/ 6
Artistes, uploadez vos vidéos facilement avec Tubemogul http://owni.fr/2010/12/20/artistes-uploadez-vos-videos-facilement-avec-tubemogul/ http://owni.fr/2010/12/20/artistes-uploadez-vos-videos-facilement-avec-tubemogul/#comments Mon, 20 Dec 2010 12:18:52 +0000 Valentin Squirelo http://owni.fr/?p=27371 Les vidéos sont devenues un outil indispensable pour développer la notoriété de son groupe et attirer une nouvelle audience. Si vous en doutiez encore, sachez que Youtube est le deuxième moteur de recherche le plus utilisé après Google, et qu’un nombre prépondérant d’internautes écoute de la musique par le biais cette plateforme vidéo.

Vous avez probablement déjà un compte Youtube, mais avez-vous pensé à publier vos contenus vidéos sur d’autres plateformes ?
Car même si vous êtes présent sur l’hébergeur de vidéo n°1, il y a de nombreux intérêts à publier vos vidéos sur le maximum de sites à travers le monde.

Soyez présent sur un maximum de plateformes vidéos

Toutes les plateformes ne touchent pas le même public. Par exemple, il est indispensable d’être sur Dailymotion, dont l’audience est composé en majorité de Français, si vous visez ce public. De la même façon, si vous souhaitez toucher le public chinois (1,3 milliards d’auditeurs potentiels ca peut vous intéresser), alors soyez présent sur Tudou, le site de vidéo n°1 en Chine.

Plus vous serez présent sur des plateformes vidéos différentes, plus votre référencement dans les moteurs de recherche augmentera. Votre visibilité s’en trouvera accrue de fait.

Le problème c’est que cela prend beaucoup de temps. Uploader sa vidéo sur une vingtaine de site peut facilement vous prendre la journée. Et si vous en réalisez beaucoup, cela devient juste impossible à gérer.

Tubemogul, outil de syndication vidéo

Et si vous pouviez uploader une fois votre vidéo, et qu’elle soit présente automatiquement sur toutes les plateformes où vous avez un compte ?

C’est ce que le service Tubemogul propose. Une fois votre compte ouvert sur le service, vous allez pouvoir relier tous vos comptes youtube, facebook, myspace, dailymotion, etc. Si certaines des plateformes que gère Tubemogul ne vous seront d’aucun intérêt, par exemple iFood.TV ou CarDomain qui ciblent des thématiques tel que la cuisine ou l’automobile, un grand nombre d’entre elles devraient retenir votre attention. Voilà les sites sur lesquels nous vous conseillons de publier vos vidéos :

Youtube, Dailymotion, Facebook, Flickr, iTunes, Metacafé, Myspace, Twitter, Veoh, Vimeo Plus.

Un certain nombres de sites, que vous ne connaissez peut être pas, méritent également votre attention :

5min, Bing, Brightcovee, eBaum’s World, Sevenload, Streetfire, Viddler, Videojug, Yahoo! Video, Zoopy.

Vous pourrez retrouver la liste complète sur le site de Tubemogul.

Tutoriel vidéo : Comment uploader une vidéo avec Tubemogul (en anglais)

Travaillez bien vos mots clés et votre description lorsque vous uploadez une nouvelle vidéo. Ils sont essentiels pour augmenter votre visibilité sur internet.

Pour les mots clés, pensez à inclure votre style musical et les groupes ou artistes qui vous ressemble. Pour la description, n’oubliez pas de placer le lien de votre site internet et/ou de votre page Facebook.

Statistiques : suivez et optimisez la diffusion de vos vidéos

Mettre ses vidéos en ligne facilement c’est bien. Avoir des statistiques précises et complètes sur leur visionnage, c’est bien mieux !

Tubemogul va vous permettre de rassembler en une seule interface les statistiques de vos vidéos. Vous allez pouvoir ainsi avoir le détail de toutes les lectures, sur quel sites, dans quel pays, etc.

Vous pouvez également tracker vos anciennes vidéos, que vous n’avez pas uploader par Tubemogul, et ainsi avoir un panorama complet de votre audience.

Tutoriel : Comment tracker vos vidéos (en anglais)

Vous avez désormais l’outil parfait pour gérer simplement et efficacement votre contenu vidéo. Mais n’oubliez pas l’essentiel : la qualité du contenu !

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Crédit photo : Tubemogul

Crédit photo CC Flickr : Profound Whatever

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Le guide pour créer un profil artiste sur Ping http://owni.fr/2010/11/02/le-guide-pour-creer-un-profil-artiste-sur-ping/ http://owni.fr/2010/11/02/le-guide-pour-creer-un-profil-artiste-sur-ping/#comments Tue, 02 Nov 2010 16:31:25 +0000 Gabriel Hallé http://owni.fr/?p=27605 Gabriel Hallé est consultant en stratégie musicale web. Après avoir travaillé 10 ans chez Wagram, il a monté en 2009 sa propre structure, T.E.A.M.S., dans laquelle il aide les artistes et les labels indépendants à développer leur présence en ligne.

Décrié depuis son lancement le réseau social d’Apple a été fermé pendant plusieurs semaines aux artistes indépendants. C’est désormais possible de s’y inscrire par le biais des agrégateurs de type Tunecore ou Believe.

Gabriel nous explique la démarche par un tutoriel très complet, et qui met en exergue les failles du service.

Comme vous l’avez sans doute remarqué si vous avez téléchargé la dernière version d’iTunes, Apple a lancé il y a quelques semaines Ping, un nouveau « réseau social pour la musique ».
Les artistes et les fans de musique peuvent donc désormais avoir un profil au sein même de l’interface d’iTunes pour partager leurs goûts et commenter la musique qu’ils écoutent.

Nous allons voir ici comment les artistes peuvent ouvrir et administrer leur profil Ping, quels en sont les principaux avantages et inconvénients, et essayer de voir comment utiliser correctement ce nouveau media social.

Un service très critiqué

Avant toute chose, il est important de souligner qu’au lancement de Ping, le service a été beaucoup critiqué par les blogs spécialisés et les musiciens.

Cela pour 2 raisons principales:

- Au moment de l’ouverture publique de Ping, seuls quelques « gros » artistes triés sur le volet ont eu droit à un profil artiste officiel (désormais tous les artistes distribués sur l’iTunes Store peuvent avoir un compte – voir la suite du post)

- Le réseau Ping est pour l’instant complètement « fermé ». C’est à dire qu’il est aujourd’hui impossible d’y importer ou de synchroniser des informations et des contenus à partir d’autres sites, comme vos vidéos Youtube ou vos statuts Facebook.

Pourtant, s’il est clair que le réseau social de Ping est vraiment limité et pas super cool à utiliser, on pense qu’il n’y a pas de meilleur endroit pour promouvoir votre musique que de le faire dans le magasin lui même.

Et compte tenu qu’iTunes est incontestablement le plus gros vendeur de musique aujourd’hui, il serait dommage de ne pas se pencher dessus, même si on ne veut vraiment pas s’avancer sur les résultats de l’utilisation de Ping.

Comment créer son profil Ping lorsque l’on est un artiste indépendant ?

- La première chose est d’avoir votre musique en vente sur l’iTunes Store. Si vous êtes musicien et que vous n’avez aucun titre disponible sur le store, vous ne pouvez pas avoir de profil artiste sur Ping.

- Ensuite, c’est votre distributeur digital qui doit faire la demande auprès d’iTunes pour que vous soyez admissible dans Ping en tant qu’artiste.

Pour authentifier et ouvrir un compte artiste, iTunes a mis en place une procédure avec les distributeurs (TuneCore, Believe, IDOL, IODA, CdBaby etc. – ou votre distrib physique s’il s’occupe de votre catalogue digital) pour lui fournir les informations suivantes:

L’Apple ID de l’artiste (clic droit sur le nom de l’artiste dans l’iTunes Store pour récupérer le numéro d’identification)
Le nom de l’artiste ou du manager
L’email de l’artiste ou du manager
Le numéro de téléphone de l’artiste ou du manager
L’email et le numéro de la personne qui va administrer le profil si ce n’est pas l’artiste ou le manager qui s’en charge
Tous les éventuels alias de l’artiste (dans les cas où l’artiste a sorti des albums sous différents noms)
Une fois ces informations réunies et transmises à votre distributeur, il se charge de les envoyer à Apple qui va prendre 3 semaines maximum pour les vérifier et ouvrir votre profil. Vous êtes informés par email de l’ouverture du compte et vous n’avez plus qu’à vous rendre sur Ping et suivre les instructions pour actualiser votre profil.

Vous noterez au passage qu’Apple en profite pour se concevoir une super base de données d’artistes et managers.

Et maintenant ? Que faut il faire ?

Renseignez votre profil

Votre description et les informations personnelles que vous pouvez inscrire se limite à l’essentiel:

Une seule photo
Une biographie succincte (avec la possibilité de renvoyer vers votre site officiel)
Une sélection de 10 morceaux référents qui vont permettre aux visiteurs de vous situer grâce à vos influences

Restez actif en partageant la musique que vous écoutez

Une fois que vous avez mis en place votre profil vous remarquerez également un bouton « Ping » à côté des titres de votre bibliothèque iTunes:

Si vous écoutez régulièrement de la musique dans iTunes, vous pouvez très facilement garder votre profil actif en partageant vos coups de coeur au jour le jour.
Cela nécessite très peu d’effort et partager la musique que vous écoutez avec les gens qui vous suivent sur internet, c’est une bonne façon de créer de « l’engagement » de la part de votre public. Les gens apprécieront toujours que vous leur fassiez découvrir des morceaux ou de s’apercevoir qu’ils partagent les mêmes coups de coeur musicaux que vous.

Connectez-vous avec d’autres utilisateurs

Suivez des personnes qui ont les mêmes goûts que vous. Recherchez dans le store iTunes vos albums préférés et regardez dans les commentaires. Si une personne inscrite sur Ping a laissé un commentaire vous pourrez facilement l’ajouter à votre profil en cliquant sur son nom. Et si des utilisateurs de Ping ont écrit quelque chose sur l’un de vos albums, vous avez très certainement un grand intérêt à les suivre!

Une fois que vous suivez pas mal de monde, vous allez voir un flux d’activité similaire à Facebook ou Twitter sur votre page d’activité Ping. Cela devrait vous permettre de trouver plus de gens ayant les mêmes goûts que vous, ou d’artistes dont vous vous sentez proche, ajoutez les à votre entourage et normalement pas mal d’entre eux devraient aussi se mettre à vous suivre.

Peut on réellement promouvoir sa musique par le biais de Ping ?

Ca s’annonce plutôt compliqué, car les liens externes sont ultra limités.
Pour mettre en avant votre musique clairement sur Ping, le mieux est encore d’ajouter un de vos albums dans la section « mes goûts musicaux » (à renseigner au moment où vous indiquez vos 10 chansons de référence).

Evitez de faire trop de liens vers vos propres titres dans votre flux d’activité. Abuser de l’auto-promo, c’est sûrement la meilleure façon d’encourager les gens à arrêter de vous suivre. Postez plutôt des morceaux de groupes de votre entourage, ceux avec qui vous avez collaboré, ceux qui trainent dans les mêmes endroits que vous.

Au milieu de tout ça, vous pourrez toujours poster une fois de temps en temps un lien vers un de vos titres. Dans ce cas là, accompagnez au moins le lien de quelques mots intéressants.

Regardez aussi ce guide fourni par Apple sur les « Best practices » de l’utilisation de Ping pour les artistes.

Une plateforme buggée

En ouvrant le compte Ping de Milkymee on a noté pas mal de problèmes qui on l’espère vont vite être améliorés. De nombreuses fonctionnalités manquent aussi cruellement pour gérer confortablement un profil d’artiste.

Voici quelques fails de Ping, en vrac:

Erreur de référencement

Le profil de Milkymee se retrouve classé en « Bandes Originales »…

Normalement elle devrait être quelque part entre « Folk » ou « indie Rock », mais non… Son dernier projet référencé est la BO d’un film français, ça doit être pour ça.

Damn, du code html visible !

C’est juste hallucinant de voir du code apparaitre dans la bio:

Des messages d’erreurs qui apparaissent sans qu’on comprenne pourquoi…

C’est arrivé alors que j’essayais d’uploader une image. Déjà, iTunes me disait que mon image sera publié dans « les meilleurs délais » et qu’on me préviendra à ce moment là ! Faut pas être pressé… Et puis en actualisant la page du profil, ce message est apparu ?!

Profil perso vs profil artiste

Il semble que ça ne soit pas possible de gérer à la fois un profil artiste et un profil personnel. Une fois que j’ai pu créer le compte artiste Milkymee, impossible depuis d’accéder à mon profil perso ouvert quelques semaines plus tôt au lancement de la version d’iTunes 10. Il a littéralement disparu ! Too bad, je ne peux plus m’occuper de mon propre compte et je crois qu’il faudra filouter pour pouvoir piloter plusieurs profils artistes à partir de mon ordi…

Du Rock, du Rap, de l’Electro OK, mais surtout pas de bitches, ni de drogues

Petite traduction à l’arrache d’un paragraphe des conditions d’utilisation de Ping:

messages vidéos, photos et texte ne doivent pas contenir de la pornographie, incitation à la haine, le racisme, la nudité, ou toutes références ou des représentations de l’usage de drogues.
Les messages ne doivent pas inclure des publicités ou des liens vers des sites externes iTunes.
Tout de suite, on voit qu’on va bien se marrer sur Ping !

Du social pas si social…

A la rigueur il y a encore 2 ans on aurait pu comprendre qu’iTunes refuse d’importer des données d’autres réseaux sociaux mais aujourd’hui..! tout le monde est inter-connecté non ? Une petite fonctionnalité qui permettrait de retrouver son entourage via Facebook ou son compte email c’est trop demander à iTunes apparemment… Résultat, il faut aller chercher ses amis un par un et bonne chance pour les trouver sur Ping.

Et les contenus bien sûr : ça serait quand même la moindre des choses de pouvoir importer le flux rss du blog de l’artiste, de publier des vidéos via Youtube, des photos via Flickr, ou bien sûr d’intégrer automatiquement les mises à jour de statuts de Facebook ou Twitter.

Et puis ce nom « Ping » c’est un peu pourri, non ?

N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez. Dites nous si vous voyez d’autres fonctionnalités manquantes ou qui méritent d’être améliorées. Et si en tant qu’artiste ou fan de musique vous avez des bons tips à partager pour bien utiliser Ping pour la promo, ça nous intéresse !

Les commentaires sont à vous !

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Pour suivre Gabriel Hallé sur twitter : @gabhal.

Cet article a été initialement publié sur www.tea-ms.com.

crédits photos : Flickr cc : Tiger Pixel, jenniferconley, captures d’écran Gabriel Halle

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Petit, je rêvais déjà du CSS3 http://owni.fr/2010/06/17/petit-je-revais-deja-du-css3/ http://owni.fr/2010/06/17/petit-je-revais-deja-du-css3/#comments Thu, 17 Jun 2010 11:11:43 +0000 Elliot Lepers http://owni.fr/?p=18835 Du haut de nos bureaux de geeks, on en oublierait presque que certains ne passent pas leur journée dans les div, padding, charset, ou autre class qui peuplent notre quotidien. Au-delà de la simple course à la technologie, l’arrivée imminente de nouveaux langages s’avère essentielle pour ce qui touche à la question de l’accessibilité, indissociable du développement et de la démocratisation d’Internet.

Si vous vous êtes perdus dès le deuxième mot, n’hésitez pas à visiter le bref glossaire en bas de l’article.

Pourquoi tous les développeurs fantasment sur le CSS3?

Avant le CSS3, c’est-à-dire encore aujourd’hui, les développeurs étaient contraints à une foultitude d’acrobaties pour obtenir le résultat escompté. La principale embûche répond au doux nom de «compatibilité crossbrowser». Sur l’ensemble des navigateurs utilisés dans le monde, l’hégémonie d’Internet Explorer est incontestable.

Or, avant sa version 8, le navigateur de Microsoft présente des fonctionnalités très critiquables: il ne comprend pas le langage standardisé sur lequel s’entend la grande majorité des autres navigateurs.

Ces standards, consultables sur le site du W3C (World Wide Web Consortium) sont indispensables, car ils permettent une harmonisation du langage tant dans la sémantique de l’écriture que dans le formatage des documents ou encore le choix des processus à employer pour telle ou telle fonction.

Tant que tous les développeurs et tous les navigateurs ne parleront pas la même langue, on ne pourra pas prétendre à une réelle transversalité du développement et ainsi garantir un affichage identique sur toutes les machines. En attendant, les développeurs s’échinent à trouver des aménagements pour répondre aux disparités de chaque navigateur.

CSS3, le flash killer

Mais notre ami développeur ne s’arrête pas là. Lorsqu’un graphiste lui envoie la maquette d’un site Internet, la plupart du temps il lui faut la tronçonner pour isoler chaque élément qu’il intégrera ensuite avec une ligne de code. L’image ci-dessous est celle utilisée sur apple.com pour afficher les différents états de sa barre de navigation. La première ligne est l’état normal, la deuxième est l’état quand la souris survole chaque onglet, la troisième quant on clique sur un onglet, et la quatrième quand on est sur la page demandée. Testez-vous même!

Avec la nouvelle version du CSS, il est possible de spécifier directement en code les dégradés, les ombres, les reflets et les arrondis: on n’aura donc plus à charger d’images, ce qui allègera considérablement la taille des sites et leur temps de chargement.

D’autre part, vous avez surement remarqué que fleurissent depuis plusieurs mois les petites animations qui améliorent l’expérience utilisateur d’un site.

Il y a quatre ans, on aurait très certainement utilisé du flash. Au détriment de tous les utilisateurs dont l’ordinateur est démodé, la connexion Internet mauvaise, ou le logiciel obsolète. Aujourd’hui, c’est réalisé en javascript, grâce à des librairies toute prêtes qui comportent la plupart des fonctions de base et qu’il suffit d’activer avec une ligne de code.

Mais là encore, tous les navigateurs ne réagissent pas de la même manière, et le temps de chargement est alourdit. Alors rêvons, parce que, demain, toutes les animations seront réalisables en CSS directement, sans passer par une application tierce. C’est techniquement déjà possible, mais on ne peut pas s’en contenter parce que trop peu de gens y auraient accès. En Chine, plus de 80% des internautes utilisent encore un navigateur incompatible. Affaire à suivre.

HTML5, du sens et la simplicité

Pour pousser la découverte du HTML5, les plus courageux se plongeront dans la lecture de ce très clair article de Lachlan Hunt, rédacteur chez A List Apart. Traduit de l’anglais pas Sylvain Jorge Do Mardo.

Glossaire

CSS : Le CSS est un langage de codage informatique utilisé dans la construction de sites internet. Il permet de spécifier simplement l’apparence et la disposition des différents éléments qui constituent le site, couleur, typographie, taille des textes et sections… Toutes ces informations sont enregistrées dans un fichier nommé généralement style.css.

ex :
Pour définir comme blanc la couleur de fond de la section appelée “article”.
#article{ background : white; }

HTML : Le HTML est un langage de codage informatique utilisé dans la construction de sites internet. Il permet de construire et hiérarchiser la structure d’une page de site internet grâce à l’emploi de “balises”, et il définit le contenu à afficher.

ex :
Pour afficher un gros titre suivi d’un paragraphe de texte.
<h1>Gros Titre</h1>
<p>Paragraphe de Texte</p>

ex :#article{ background : white; }ex :<h1>Gros Titre</h1><p>Paragraphe de Texte</p>

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http://owni.fr/2010/06/17/petit-je-revais-deja-du-css3/feed/ 4
How to: Comment faire un Google Motion Chart http://owni.fr/2010/06/09/how-to-comment-faire-un-google-motion-chart/ http://owni.fr/2010/06/09/how-to-comment-faire-un-google-motion-chart/#comments Wed, 09 Jun 2010 15:26:25 +0000 Nicolas Kayser-Bril http://owni.fr/?p=18115 Faire parler des tableaux de données, c’est pas facile. On peut les décrire à la main, mais c’est long et fastidieux. On peut en faire des visualisations, mais ça coûte cher en design. Il existe une solution idéale, le Google Motion Chart, inspiré de GapMinder.

OWNI l’a testé pour expliquer les causes de la crise grecque. Et ça fonctionne. Le gadget, associé à une vidéo explicative, rend intelligible des milliers de points de données en un minimum de temps pour l’utilisateur – et pour le journaliste.

Tutoriel par l’exemple : Tentons d’expliquer pourquoi un pays émet du CO2.

1. Sélectionner les bases de données

Trouvez une base de données. Les organisations internationales en proposent plein, le plus souvent gratuites. Dans le cas présent, allons chez Eurostat.

Sélectionnez les séries de données qui vous paraissent pertinentes. Pour cet exemple, j’ai choisi les émissions de CO2, la population, le PIB, le nombre de voitures et le nombre de voyages en train. Mon but est de montrer que plus on a de voitures et moins on voyage en train, plus on pollue.

2. Sélectionner les séries de données

Pour pouvoir travailler proprement, il disposer de données homogènes. Pour chaque série sélectionnée, il faut faire attention à ce que les années et les pays sélectionnés soient les mêmes. Négliger cette étape, c’est s’exposer à une triple dose de boulot à l’étape 5.

On va ici se limiter à analyser les 27 pays de l’UE de 1990 à 2007. Une fois la série sélectionnée, aller dans l’onglet ‘Select Data’, pour vérifier les onglets GEO et TIME. Ca implique de décocher parfois les pays pour lesquels Eurostat dispose de données mais qui ne nous intéressent pas ainsi que les agrégats (UE-27, UE-15 etc). Faites attention: parfois, Eurostat propose des données pour des régions improbables (France métropolitaine, Allemagne de l’Ouest) qui, si vous les laissez, viendront pourrir vos fichiers.

Les onglets AI et CA donnent accès à des données plus détaillées. Eurostat propose ainsi les émission d’une vingtaine de polluants atmosphériques en plus du CO2.

3. Exporter les séries

Mettez à jour le tableau et exportez.

Exportez dans Microsoft Excel. Les autres tableurs sont très bien aussi, mais dans cet exemple on se sert d’Excel.

On récupère maintenant chaque tableau dans Excel. Ca doit ressembler à ça:

Faites un export par série de données, si bien que vous devriez avoir un fichier excel pour chaque série.

4. Mettre en forme les données

Google Motion Chart a besoin d’avoir les données dans un format basique. Au lieu d’avoir un format du type:

1990 1991 Belgium 12 3 Bulgaria 15 4

on cherche à ce que ça ait cette forme:

Belgium | 1990 | 12
Belgium | 1991 | 3
Bulgaria | 1990 | 15
Bulgaria | 1991 | 4

On a besoin de faire l’inverse d’un tableau croisé dynamique. Heureusement, il existe une macro Excel pour faire ça automatiquement. Trouvez là ici, et mettez la dans le presse-papier.

Retournez sous Excel. Sélectionnez l’ensemble du tableau.

Cliquez maintenant sur le bouton ‘Visual Basic’ (Excel 2007)

Collez la macro que vous aviez précédemment copiée.

Exécutez la macro.

On vous demande de choisir une cellule. Prenez n’importe laquelle.

Vous disposez maintenant de toutes les données contenues dans le tableau dans un format lisible par Google Motion Charts. Mettez les 3 colonnes obtenues dans le presse-papier.

5. Mettre le tout dans Google Docs

Créez maintenant un Google Spreadsheet via Google Docs. Copiez-y les 3 colonnes obtenues à l’étape 4, puis renommez les en-têtes.

Répétez l’étape 4 pour chaque série de données. Attention, ne copiez que la colonne de droite (plus besoin du nom du pays ou des années ces coups-ci). Si vos données sont bien séléctionnées, toutes les colonnes s’emboitent correctement.

Dans cet exemple, j’ai rapporté les données sélectionnées au nombre d’habitants dans Excel avant de les copier dans la Google Spreadsheet. Les ordres de grandeur des unités (savoir si on compte en tonnes ou en millions de tonnes, par exemple) importent peu puisqu’on va s’intéresser aux relations entre les séries et à leurs évolutions.

6. Réaliser le Motion Chart

Sélectionnez toutes les données et cliquez Insert/Gadget

Vérifiez que la plage de données sélectionnée correspond bien à l’ensemble, puis cliquez sur Apply and close.

7. Et voilà!

Votre Motion Chart est prêt à être embeddé sur votre site! (retrouvez mon fichier ici)

Dans le cas présent, on constate en jouant avec le graph que les émissions de CO2 par habitant ne dépendent pas vraiment du nombre de voitures ou des voyages en train. Au contraire, seul le PIB semble déterminer vraiment le niveau d’émissions.

Néanmoins, si vous regardez les pays anciennement communistes, vous constaterez que leurs émissions de CO2 par habitant n’ont pas augmentées malgré une croissance du PIB par habitant. Preuve qu’on peut s’enrichir sans forcément émettre plus de gaz à effet de serre.

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Crédit Photo CC Flickr : 96dpi.

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Protéger son compte Facebook http://owni.fr/2010/04/29/opengraph-proteger-son-compte-facebook/ http://owni.fr/2010/04/29/opengraph-proteger-son-compte-facebook/#comments Thu, 29 Apr 2010 18:17:11 +0000 Korben http://owni.fr/?p=14006 Titre original :

Facebook Opengraph: Comment protéger ses données personnelles ?

En ce moment, dans mon lecteur de flux RSS, il n’y en a que pour Facebook. La faute à l’annonce d’OpenGraph qui va permettre à n’importe quel site web de vous proposer des fonctionnalités FB (genre le fameux bouton « J’aime »), mais aussi et surtout afficher ou se servir directement de vos informations personnelles (mais publiques) pour par exemple vous appeler par votre prénom ou récupérer votre photo…etc. On peut partir dans tous les délires qu’on veut… En voici un petit que j’ai réalisé :

Si vous voulez en savoir plus sur OpenGraph, je vous invite à lire l’article de Clubic.

En attendant, je vais vous expliquer comment configurer votre compte pour éviter de diffuser toutes vos infos à tous ces sites inconnus… (et potentiellement craignos)

Allez dans Compte -> Paramètres de confidentialité

Puis allez dans Applications et sites web

Décochez la case tout en bas qui autorise la personnalisation avancée et confirmez lorsque la popup fera son apparition.

Modifiez ensuite les paramètres de « Ce que vos amis peuvent partager à propos de vous » (Voir ci-dessus)

Il s’agit des informations personnelles que vos amis ont le droit de balancer à d’autres (du genre via des applications). Oui, ça surprend n’est ce pas ? Vous n’êtes pas vraiment maître de vos données personnelles tant que vous n’avez pas décoché TOUTES les cases de cette pages (sauf celles bien sûr que vous voulez continuer à laisser circuler sans contrôle. Pour moi ça sera « Mes articles » qui restera coché mais uniquement ça.)

On a presque fini. La dernière étape consiste à bloquer à l’avance les applications qui ont déjà établi un partenariat avec FB pour vous piquer vos informations personnelles. Si on lit la FAQ de Facebook, il s’agit de yelpdocs et pandora. Rendez vous sur chacune des pages de leur application et cliquez avec conviction (j’ai dit CONVICTION !!!) sur « Bloquer cette application ».

Vous voilà à l’abri pour le moment des abus de Facebook. Le seul hic, ça sera de connaitre les sites et applications qui seront autorisés à vous piquer des données. Là c’est facile, ils ne sont que 3 pour le moment, et Facebook a eu la gentillesse de les inscrire dans sa FAQ, mais ça risque de ne pas durer. Honnêtement, si j’avais 5 min, je monterai un petit site dans toutes les langues, qui permet de recenser ces sites et de les bloquer automatiquement (d’un seul coup si c’est possible avec les API FB).

Puis si suivre tout ce tuto vous fait chier, il y a aussi une solution un peu plus radicale mais très rapide : Supprimer un compte Facebook

> Article initalement publié chez Korben

> Captures d’écrans par Korben, photo d’illustration CC Flickr par _Max-B

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