OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Décompte du social web : tic tac tic tac http://owni.fr/2009/10/14/decompte-du-social-web-tic-tac-tic-tac/ http://owni.fr/2009/10/14/decompte-du-social-web-tic-tac-tic-tac/#comments Wed, 14 Oct 2009 10:55:28 +0000 Nadia Tiourtite http://owni.fr/?p=4605 A découvrir,  le Gary’s Social Media Count : une application Flash qui liste tous les contenus ajoutés sur les réseaux sociaux en temps réel.

Le créateur Gary Hayes présente son projet en ces termes : ” Nous sommes beaucoup à avoir suivi l’évolution des médias sociaux depuis le début des années 1990. Un certain nombre d’entre nous est très sensible à l’actuelle croissance exponentielle des usages du web social. Inspiré d’autres compteurs en temps réel très cools (ma propre présentation sur la croissance des médias sociaux, celle de Laurel Papworth et d’autres vidéos), j’ai décidé de créer cette petite appli Flash (qui est en bêta) pour montrer à quel point le web social peut être dynamique.

En savoir plus sur le projet : ici


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Les réseaux sociaux ébranlent « l’instant-scoop », vache à lait des ligues sportives http://owni.fr/2009/09/05/les-reseaux-sociaux-ebranlent-%c2%ab-l%e2%80%99instant-scoop-%c2%bb-vache-a-lait-des-ligues-sportives/ http://owni.fr/2009/09/05/les-reseaux-sociaux-ebranlent-%c2%ab-l%e2%80%99instant-scoop-%c2%bb-vache-a-lait-des-ligues-sportives/#comments Sat, 05 Sep 2009 16:20:40 +0000 Damien Van Achter http://owni.fr/?p=3259 Il y a quelques jours, la ligue nationale de foot américaine a instauré une série de règles pour le moins drastiques quant à l’usage des réseaux sociaux, et particulièrement de Twitter, par tous ceux qui travaillent de près ou de loin autour des matchs qu’elle organise.

Les joueurs, les coachs, les officiels et même tous les journalistes accrédités pour couvrir ces événements vont devoir s’engager à ne plus tweeter 90 minutes avant et jusqu’à la fin des interviews qui suivent un match. Cette obligation concerne également les personnes qui alimentent un profil Twitter pour le compte d’un coach ou d’un joueur.

(Credit: Twitter Tipp NFL OchoCinco, by blog.juber.de on Flickr)

Les ligues sportives professionnelles entretiennent depuis toujours des rapports d’amour/haine avec les medias. Jusqu’ici, les radio et les télés payaient très cher pour avoir le droit de retransmettre un événement. En contre-partie, les journalistes accrédités avaient le droit de faire leur boulot, ce qui inclus la critique et l’investigation, au risque de se fâcher à mort avec les ligues mise sur la sellette. Généralement, les deux parties ayant tout intérêt à faire en sorte que le business puisse se poursuivre as usual, les cros rentraient assez vite et les divergences s’estompaient plus ou moins rapidemment.

Or, avec la montée en puissance des réseaux sociaux et des technologies mobiles n’importe quel spectateur (dont les joueurs sur le banc font partie) peut désormais faire du live reporting minute après minute, photos et vidéos à l’appui (voire même depuis son salon). Comme le souligne l’échange que nous avons eu hier sur FriendFeed avec le groupe Chronos (cfr. ci-dessous) que je vous invite à poursuivre dans les commentaires de ce billet), c’est le modèle de ” l’instant-scoop” propriété des ligues qui est durablement ébranlé, avec toutes les répercutions financières que cela implique.

(Interlude offert par Alfred Benway, sur Flickr)

Si les pontes de la NFL ne sont pas capables de (se) réinventer un modus vivendi qui tient compte des aspirations des autres intervenants de la chaîne, leurs règles ne risquent-elles pas de devenir caduques et in fine que son autorité (et surtout sa légitimité) soit remise en cause ?

Et quand un intermédiaire se révèle impossible à satisfaire et que son action est bloquante pour tous les autres, il devient alors surpeflu et est tôt au tard exclu ….

Alors, la NFL va-t-elle placer un flic derrière chaque spectateur pour empêcher l’éclatement de “son” offre ? Les clubs, les joueurs et les coachs vont-ils respecter cette interdiction, au risque de supprimer cette proximité (authenticité ?) toute neuve que les réseaux sociaux leur permet avec leurs fans ? Les médias et les journalistes vont-ils accepter de se faire dicter leur conduite par les ligues alors que les consommacteurs peuvent désormais se passer de leur support pour dialoguer, échanger et partager leurs contenus auto-produits ?

Et vous, si vous étiez à la place des dirigeants de la NFL, que feriez-vous ?

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Social Media Revolution http://owni.fr/2009/08/14/social-media-revolution/ http://owni.fr/2009/08/14/social-media-revolution/#comments Fri, 14 Aug 2009 08:12:47 +0000 Aurélien Fache http://owni.fr/?p=2311 Cliquer ici pour voir la vidéo.

Etes-vous prêt ?

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Médias tradis: le vrai défi est plus Internet que la gratuité http://owni.fr/2009/07/23/medias-tradis-le-vrai-defi-est-plus-internet-que-la-gratuite/ http://owni.fr/2009/07/23/medias-tradis-le-vrai-defi-est-plus-internet-que-la-gratuite/#comments Thu, 23 Jul 2009 07:42:10 +0000 Eric Scherer http://owni.fr/?p=2063 La bouée de l’été, dans les médias, c’est le retour du payant sur Internet, notamment pour les journaux.
Mais le vrai problème n’est probablement pas tant la concurrence de la gratuité, que la concurrence de l’Internet lui même, de son innovation permanente, et des nouveaux usages d’un public qui en raffole.

La publicité évaporée n’étant pas prête de revenir et la migration vers l’Internet s’accélérant, la presse écrite, aux abois, tente, en Amérique comme en Europe, de bâtir des fortifications autour de ses contenus en ligne.

Péage en ligne: fortification ou château de sable?

Les éditeurs qui jouissent d’audiences record ne savent toujours pas les monétiser, voire même souvent, rentabiliser leurs opérations web. Le volume de la pub liée au trafic n’a jamais été suffisant pour faire vivre des rédactions. D’où la tentation généralisée actuelle de mettre fin au tout gratuit pour protéger leur journalisme.

Prédictions & initiatives fleurissent, la grogne contre Google monte:

Google a assez vite répondu aux grincheux : il vous suffit de deux lignes de codes pour vous faire déférencer. Chiche !

En France, Alain Weill, patron de NextRadioTv (BFM, RMC, la Tribune…) estime que tout le monde passera au modèle payant sur le web d’ici fin 2009 ou le début 2010, tandis que Libération proposait, en juin, de faire payer les fournisseurs d’accès.

On vante volontiers le modèle de Canal Plus ou des Echos (partie en clair, partie payante), on rappelle qu’après des décennies de gratuit, les gens ont payé pour de nouveaux bouquets de chaînes, et on regrette le bon vieux temps du Minitel, « cash machine formidable», rappelait récemment un éditeur éminent.

Les récentes mesures de défiscalisation des donations devraient aussi fournir de l’aide à certains.

Mais le premier problème au modèle payant est bien sûr de faire revenir en arrière toute une audience habituée à consommer, depuis 15 ans, des informations gratuitement et de ne pas tenir compte des nouveaux usages dans la manière de s’informer. Pas facile de dire à son audience : « vous avez tort, nous avons raison et on va vous montrer » !

Le deuxième obstacle est la récente abondance exponentielle de l’offre. L’information abondante restera gratuite ; celle qui est rare, fraîche ou exclusive sera payante quelques heures. Aujourd’hui seule l’info financière – d’ailleurs payée par l’employeur et non l’individu– entre entièrement dans cette catégorie. Des sujets pointus peuvent aussi jouer cette carte. Pour le reste….

Le troisième souci, probablement le plus important, est l’évolution permanente d’Internet et des nouveaux comportements d’un public (Web 2.0, médias sociaux, …) qui en raffole.

Pendant ce temps, l’un des best sellers de l’été, aux Etats-Unis, est « Free » (« Gratuit »), le nouveau livre de Chris Anderson, qui le premier avait théorisé avec sa « longue traîne », le business model de Google et d’Amazon.

Cette fois, le rédacteur-en-chef de Wired, entend montrer comment il peut être de plus en plus judicieux pour une entreprise numérique – aux coûts marginaux de distribution quasi nuls– d’offrir des produits gratuitement pour gagner sur d’autres tableaux. La subvention croisée, le tiers payant, le modèle freemium (Skype) etc…

Le mobile, support naturel du payant

Mais c’est finalement du côté de la mobilité, comme nous l’avons souvent souligné qu’un radeau de survie pourrait arriver.

  1. Les smart phones, et en particulier l’iPhone, présentent une nouvelle offre d’accès à des contenus plus facilement monétisable. On y retrouve une clé de paiement. L’acte d’achat y est plus naturel (habitude de payer son portable, abonnement à la source, faibles montants presque indolores). Le Monde compte plus de 600.000 téléchargements de son appli iPhone et il est probable qu’elle ne restera pas complètement gratuite longtemps. L’Equipe est proche des 100.000 téléchargements, un mois après avoir lancé une appli payante (0 ,79 euro) et compte décliner une panoplie d’offres nouvelles. La pub sur mobile, elle reste quasi inexistante.
  2. Les lecteurs ebook débarquent en masse. Les plus grands éditeurs de presse, les chaînes de librairies (Barnes & Noble, Amazon) multiplient les initiatives. Le grand quotidien espagnol El Pais a annoncé aujourd’hui un accord avec Amazon pour être publié sur le Kindle. La Fnac proposera en fin d’année près d’une demi douzaine de modèles différents. La couleur est pour 2011.

Reste aux éditeurs à s’entendre avec les fabricants et/ou les opérateurs de téléphonie mobile pour trouver un partage difficile des revenus car la bataille pour la marge et l’accès aux abonnés s’annonce rude.

Reste aussi aux éditeurs à proposer des contenus originaux et pertinents. En ont-ils encore la force et les moyens ?

Mais si, comme le dit Chris Anderson, « ce n’est pas difficile d’être compétitif face à la gratuité : il suffit d’offrir quelque chose de mieux ou de différent », il est en revanche beaucoup plus complexe de lutter face à Internet, en perpétuelle évolution.

D’où ce conseil de Dave Winer : « si vous vous trouvez en concurrence avec Internet, un conseil, tirez-vous ! ». Même Microsoft a du mal….

(ce billet est paru dans une première version sur le blog AFP-MediaWatch)

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Etre un media, c’est être dans le business des bases de données ! http://owni.fr/2009/06/03/etre-un-media-cest-etre-dans-le-business-des-bases-de-donnees/ http://owni.fr/2009/06/03/etre-un-media-cest-etre-dans-le-business-des-bases-de-donnees/#comments Wed, 03 Jun 2009 10:56:09 +0000 Michel Lévy Provencal http://owni.fr/?p=1390 1% des pages vues US est représenté par les quotidiens, pour ainsi dire: rien! La presse qui détenait une part de marché importante de la publicité est aujourd’hui complétement à terre. La crise dans ce secteur est finalement beaucoup plus profonde qu’on ne le pense. Au point, qu’aujourd’hui, l’industrie des medias ne mue pas, elle ne se regénère pas. Elle mute! Son code génétique s’hybride! Au point qu’aujourd’hui “être un media, c’est être dans le business des bases de données!”. Je vous invite à visioner cette interview de Jeff Mignon qui explique sont point de vue sur la question.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

PS: Du 2 au 8 juin a lieu l’Internet Week à New-York. Pour suivre ce qui s’y passe je vous conseille la session de live blogging réalisée cette semaine sur mikiane.com

mkn

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