OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Le Plus, Le Post version “plus” http://owni.fr/2011/05/24/le-plus-le-post-version-plus/ http://owni.fr/2011/05/24/le-plus-le-post-version-plus/#comments Tue, 24 May 2011 06:30:25 +0000 Alexandre Léchenet http://owni.fr/?p=63498 Imaginé comme un espace réservé aux tribunes des internautes et non comme un site d’information, Le Plus propose de nombreuses évolutions dans la sphère des sites collaboratifs et participatifs. Petit tour d’horizon des innovations et des interrogations qu’elles suscitent.

Naviguez dans les différents éléments grâce aux cadres rouges et jaunes dans l’image ci-dessous.

Une refonte globale La fin de l'anonymat Où va l'argent ? Des intervenants haut de gamme Tout est signé trois fois Vous avez le temps L'équipe du Post à la rescousse Sous l'aile (assumée) du Nouvel Obs Une ligne populaire Un réseau de contributeurs

Des anciens du Post aux manettes

En septembre 2010, la direction du Nouvel Observateur embauche Benoît Raphaël au titre de consultant pour  accompagner la stratégie Internet de l’hebdomadaire. Il avait quitté la rédaction en chef du Post en mars 2010 indiquant avoir “pleins d’envies à partager“. Il semble que ces envies qu’il aurait souhaité infuser dans Le Post ont permis au Plus de naître.

Dans l’équipe du Plus aujourd’hui, deux anciennes journalistes officiant au Post. Aude Baron, ancienne responsable du pôle web du site collaboratif du Monde Interactif est désormais rédactrice en chef du Plus. Elle est accompagnée notamment d’Hélène Decommer, qui officiait au Post comme journaliste. Dans une interview accordée à Street Press, Benoît Raphaël justifiait ces embauches avec une pointe de fierté :

Aujourd’hui les journalistes qui ont le plus d’expérience dans les nouvelles pratiques du web sont ceux qui ont travaillé pour Le Post.

Remonter à l’imageBref, une sorte de dream team de la presse en ligne.

Sous l’aile (assumée) du Nouvel Obs

Contrairement au Post qui n’a aucun lien apparent avec Le Monde, Le Plus affiche clairement la couleur : il est lié au Nouvel Observateur. Et Laurent Joffrin, rédacteur en chef de l’hebdomadaire est d’ailleurs présent sur toutes les pages sous la forme d’un avatar muni d’un bouc et de lunettes.

Claude Perdriel, patron historique de l’Obs, défendait avec entrain la présence de son média sur Internet lors de la conférence de presse de lancement du Plus, agrémentant son intervention de quelques annonces : les rédactions web et papier fusionneront prochainement et les articles du journal papier seront repris régulièrement sur le web.

À l’occasion de la mort d’Oussama ben Laden, par exemple, le Nouvel Obs a renversé la chronologie habituelle en publiant les papiers d’analyse destinés à l’hebdomadaire d’abord sur Internet.

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Des intervenants haut-de-gamme

Grâce à l’image de marque du Nouvel Observateur, le site du Plus a réussi a attirer des personnalités que l’on a moins l’habitude de voir sur Internet. Les abonnés ont reçu un mail une semaine avant le lancement officiel pour s’inscrire sur la version beta. C’est ainsi que les chroniqueurs habitués des colonnes de l’hebdomadaire ont parrainé des noms assez surprenants comme Stéphane Bern ou Stéphane Hessel.

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Un site populaire

À lire le titre des articles les + populaires, on se rend compte que la ligne est très populaire, proche de celle du Post. People, insolite, faits divers ou actualité allégée. “C’est un site d’opinion, pas un site d’information” rappelle Aude Baron.

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Un réseau de contributeurs

Pour écrire des articles sur Le Plus, il faut être parrainé par une personne déjà inscrite. Aude Baron expliquait que le but est “d’aller chercher les experts un par un“. Une manière de plus de contrôler les contenus produits et de restreindre l’accès aux anonymes.

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Une refonte globale

L’arrivée du Plus correspond également à une refonte de l’image du Nouvel Observateur. Nouveau logo, nouvelle police de caractères, nouvelle rotative qui permet de boucler encore plus tard, à l’image des numéros complètement remodelés suite au décès d’Oussama Ben Laden ou après l’arrestation de DSK.

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Tout est signé trois fois

Entre le nom de l’auteur, le nom du parrain et le nom du journaliste ayant sélectionné et édité l’article, on dispose donc de trois noms pour garantir les opinions contenues dans l’article.

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La fin de l’anonymat

Pour s’inscrire sur Le Plus, pré-requis nécessaire à la rédaction d’articles et de commentaires, il faut obligatoirement utiliser son compte Twitter ou son compte Facebook. Un moyen, selon Benoît Raphaël, de confronter les personnes avec leurs écrits et d’éviter les débordements qui ont fait la réputation du Post. On pense par exemple à la publication d’un article sur Le Post annonçant la mort de Jean Dujardin créé par un anonyme sorti du forum 15-18 de JeuxVideo.com qui avait fait l’objet d’un démenti diffusé par l’AFP.

D’ailleurs, sur Le Plus, tous les articles qui ne sont pas sélectionnés et vérifiés par la rédaction ne sont pas accessibles aux moteurs de recherche, mais simplement en allant fouiller dans le site, grâce aux pages de chaque auteur. De quoi calmer les critiques qui ne comprenaient pas que, sur le Post, on mélange de vraies informations avec une production non vérifiée, sans toutefois les convaincre, les informations étant toujours publiées sur le site. Benoît Raphaël expliquait à ce sujet qu’ils ne pouvaient pas demander aux internautes de participer et ne pas publier automatiquement en échange les articles qu’ils proposent.

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Vous avez le temps

Pour ne pas effrayer les lecteurs, vus qu’ils semblent effrayés par les textes longs, on leur indique à quel moment ils doivent mettre de côté l’article pour le lire dans un siège confortable.

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Où va l’argent ?

Autant la reprise gratuite de contenu peut-être comprise, autant les contributeurs du Plus, qui affiche quelques publicités ça et là, attendent peut-être une contrepartie en échange de leurs productions. Si certaines stars sont rémunérées en droit d’auteurs, il n’est pas questions de payer les autres auteurs pour l’instant. Benoît Raphaël a indiqué que la question se poserait lorsque le site générerait de l’argent, ce qui n’est pas le cas pour le moment. Sans parler de rentabilité, ce qui était loin d’être le cas pour Le Post. Des publicités apparaissent déjà sur le site. Quant aux modalités de partage des revenus, elles ne sont pas encore déterminées.

Ce dont semble sûr Claude Perdriel, c’est que l’argent ne se gagne pas sur le front de l’information. Il faut chercher un nouveau modèle, “trouver l’Émile de Girardin de l’Internet”, du nom de la personne qui eu l’idée de mettre la publicité dans la presse papier. En attendant, mieux vaut toujours se contenter du sanibroyeur et du Minitel.

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Alors que l’information en ligne reste chère à produire, les médias se tournent de plus en plus vers la publication de tribunes ou billets d’humeur écrits par des contributeurs prêts à travailler gratuitement. Sur Atlantico, les contributeurs sont les principaux auteurs, du site proposant “opinions” ou “décryptages”. Rue89, avec le concept de l’info à 3 voix, s’ouvre également régulièrement aux lecteurs et aux experts, OWNI crossposte le contenu des blogs. Le Plus n’est finalement qu’un site de plus.

Exemple aujourd’hui, où un auteur parvient à publier à la fois dans Le Plus et dans Atlantico sur l’érotisme dans le tennis. Articles paraissant à l’occasion de la sortie de son livre sur le même sujet. Ça fait de la pub pour l’auteur, du contenu pour les deux sites. Gagnant-gagnant.


photos cc flickr by urbanmkr

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Rédactions: la révolte viendra-t-elle du web? http://owni.fr/2011/03/09/redactions-la-revolte-viendra-t-elle-du-web/ http://owni.fr/2011/03/09/redactions-la-revolte-viendra-t-elle-du-web/#comments Wed, 09 Mar 2011 15:43:53 +0000 Erwann Gaucher http://owni.fr/?p=50522 Sans le savoir, les journalistes du Post auraient-ils insufflé la révolte dans les rédactions? S’ils s’inquiétaient avant tout de leur avenir, ils semblent bel et bien avoir donné des idées dans d’autres journaux en dénonçant le peu de moyens dont ils disposent et la précarisation de plusieurs d’entre eux, coincés dans des CDD qui n’aboutissent pas aux embauches fermes promises.

Une colère qui a d’abord gagné leurs collègues du Monde interactif où, au contraire de ce qu’affirme Emmanuel Schwartzenberg dans son article de dimanche sur Electronlibre, le conflit n’est peut-être pas aussi désamorcé que Louis Dreyfus semble le croire. Si celui-ci affirme avoir décidé, la semaine dernière, de régulariser 18 emplois précaires et d’ouvrir le 1er juillet prochain une négociation sur les 40 collaborateurs non-régularisés, en interne, on ne se montre pas forcément satisfait de la réponse :

Il a rien désamorcé du tout.  Sur 7 CDD du Monde interactif qui venaient à échéance ces derniers jours 6 se sont transformés en CDI. Un journaliste du Post.fr a vu son CDD se termine le 28 février sans CDI par la suite comme la direction du Monde interactif l’avait promis. Ce chiffre doit contenir les 6 CDI du MIA et ceux du papier mais nous n’avons pas d’infos aussi précise de notre côté et nous ne savons pas d’où vient ce chiffre de 40. En ce moment le délégués syndicaux font les comptes mais rien qu’au Monde interactif il y aurait une petite trentaine de précaires. Donc si on ajoute ceux du Monde papier, cela dépasse surement les 40.

Calmé peut-être, réglé, rien n’est moins sûr. Car c’est la nouveauté de l’année, les rédactions ne semblent plus craindre de se rebeller ouvertement. Fait assez rare dans le petit monde des rédactions, les menaces de grèves sont désormais brandies publiquement. C’est aussi le cas de L’Equipe.fr où, comme l’expliquent les Inrocks, l’équipe numérique menace également de cesser le travail.

Les raisons de la colère ?

Des différences de salaires étonnantes d’abord, 1 000€ de moins à l’embauche pour un journaliste web par rapport à un rédacteur premier échelon papier selon l’hebdo. De quoi l’avoir mauvaise, en effet, quand on sait que L’Équipe se veut le premier site d’info du pays avec plus de 75 millions de visites en janvier et la bagatelle de 655 millions de pages vues. Mais aussi un ras-le-bol des conditions de travail et de précarisation des équipes du web… comme chez les confrères du Post et du Monde interactif.

Pour paraphraser Mon Général : on peut sauter comme un cabri en disant ” le modèle économique, le modèle économique “, mais on ne gagne rien en n’investissant pas. Le web, c’est pas de la magie !

Et ce n’est finalement pas très étonnant que ce vent de révolte souffle souvent depuis les équipes digitales. Pas parce qu’elles seraient entièrement composées d’affreux jeunes débutants gauchistes aux idées courtes, mais plutôt parce que, pour plusieurs grands médias, il est sans doute temps de passer la seconde en ligne !

Depuis plusieurs années, les équipes web font leur boulot, et plutôt bien. Elles évoluent dans un monde qui ne cesse de changer avec la ferme impression, confirmée par tous les discours qu’ils tiennent eux-mêmes, que les capitaines n’ont pas grande idée du cap à tenir. Loin de se décourager, bon nombre de journalistes en ligne ont appris à bosser dans le brouillard et avec trois bouts de ficelle. Mieux, elles en ont souvent fait un force, transformant le manque de moyens en aiguillon permanent à la créativité, l’inventivité. Et les résultats, s’ils ne sont pas parfaits, sont assez impressionnants en terme de fréquentation.

Oui, mais ces sites ne gagnent pas d’argent, où est le modèle économique ?

me rétorquera-t-on sûrement, justifiant ainsi la multiplication des CDD, les salaires souvent plus bas et le peu de moyens investis dans cette présence en ligne.

A cela, je répondrai :

1- Si le simple constat qu’on ne gagne pas d’argent suffisait à justifier le fait de ne pas investir dans un média, bon nombre de journaux papier auraient déjà dû cessé de paraître depuis longtemps.

La plupart des journaux français perdent depuis longtemps pas mal d’argent et pourtant, leurs directions continuent d’investir dedans.  Depuis 15 ans, combien de centaines de millions d’euros ont été investis régulièrement dans des rotatives ou des nouvelles maquettes pour des titres qui perdaient des lecteurs et de l’argent ? Sur le web, bizarrement, on semble s’être inventé des prudences de bon père de famille : on ne consent que des investissement minimaux tant qu’on ne voit pas poindre à l’horizon le fameux Graal du modèle économique

2- On en revient toujours à ce fameux modèle économique en ligne, après lequel tout le monde court. Et là, forcément, certains capitaines de navires ne sont pas à l’aise.

Car c’est finalement à eux que revient de trouver ou d’inventer ce fameux modèle économique. Défi de taille, certes, mais qui est pourtant bel et bien de leur responsabilité (les mauvaises langues ajouteront que cela justifie également leur salaire).
Éditeurs, directeurs de rédactions, vous avez demandé de l’audience web car c’est le modèle de développement commercial que vous avez choisi ? Vous en avez, et par millions chaque mois. Faut-il arrêter la course à l’audience? Organiser autrement la commercialisation de cette audience (lorsqu’on annonce seulement en 2011 l’arrivée de deux commerciaux dédiés aux 11 millions de visites mensuels du Post, il y a forcément de quoi se poser des questions sur ce plan par exemple)? Faut-il innover radicalement dans cette même proposition commerciale? Proposer d’autres lignes éditoriales en ligne?

Les questions sont multiples et les réponses loin d’être faciles à trouver. L’expérimentation va continuer et il n’est pas impossible qu’aucun modèle économique généralisé ne se dégage, poussant chacun à inventer le sien propre. Mais l’une des rares choses quasi certaines, c’est que rien d’intéressant n’émergera sans investir “normalement” ou en donnant l’impression aux équipes digitales qu’elles sont la 5è roue d’un carrosse qui ne sait pas où il va…

Article initialement publié sur le blog d’Erwann Gaucher

Crédit photo Flickr CC : Bruckerrlb / AlainBachelier / RomainSaillet

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L’info participative selon Rue89, Lepost et Citizenside http://owni.fr/2010/02/22/l%e2%80%99info-participative-selon-rue89-lepost-et-citizenside/ http://owni.fr/2010/02/22/l%e2%80%99info-participative-selon-rue89-lepost-et-citizenside/#comments Mon, 22 Feb 2010 18:26:14 +0000 Tatiana Kalouguine http://owni.fr/?p=8814

Aaaah, les « nouveaux métiers du journalisme » ! Ce sujet débattu et rebattu passionne tant et plus. C’était justement le thème d’une conférence qui se tenait mercredi dernier (17 février) à la Cantine à Paris. Cinq représentants de la presse online étaient venus à l’invitation du Social Media Club présenter leurs méthodes de travail. Au programme: le journalisme « crowdsourceur » , « en réseau » , « coproducteur » , mais aussi « d’enquête » ou « d’actualité » -ces derniers on l’avouera n’étant pas de la plus grande nouveauté. Passons sur ces étiquettes collées un peu arbitrairement sur tel ou tel intervenant. L’intérêt de la rencontre était surtout de montrer les approches différentes des médias « participatifs »…

Pour des raisons de cohérence, je ne vais m’intéresser ici qu’à trois des cinq participants : Pierre Haski, directeur de publication à Rue89, Philippe Checinski, cofondateur de Citizenside, et Alexandre Piquard, rédac’ chef adjoint du Post*

Voici donc pour commencer Pierre Haski, de Rue89, grand conférencier devant l’éternel et très présent sur ce blog.

Une fois n’est pas coutume, plutôt que de parler de la philosophie de Rue89, ou encore de son modèle économique décalé (sujets déjà rabâchés ici et ici), Haski nous fait cette fois pénétrer dans l’arrière-cuisine de l’info. Comment s’organise la rédaction? Quel est le rôle des internautes? Comment sont gérés les commentaires?

« Tout est dans le processus » , annonce-t-il en préambule, paraphrasant Jeff Jarvis…

(12:56)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Les « nouveaux métiers » selon Pierre Haski et le retard des écoles de journalisme…

(0:58)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

S’avance ensuite Philippe Checinski, cofondateur de Citizenside, très à l’aise lui aussi dans la présentation de son agence d’achat/vente de films et de photos d’actu. C’est un fait, assure-t-il, « tout le monde a envie de témoigner de ce qui se passe dans son village, et qui n’intéressera pas les grands médias. » Il fallait être fou pour ne pas en faire un business. D’ailleurs des appli mobile sous Android et iPhone permettent d’ores et déjà d’envoyer directement vos photos à Citizenside.

Le modèle économique de l’agence repose sur la vente des images à des médias partenaires en France et à l’international (voir ici le partenariat qui vient d’être conclu avec Le Parisien). Clé de répartition des revenus : 65% en moyenne pour l’auteur et 35% pour l’agence (et non l’inverse, comme je l’avais écrit plus tôt, argh).

Anticipant les critiques habituelles sur la vérification des sources, Checinski déroule l’argumentaire : « Lorsqu’un document nous arrive, il est vérifié par des journaliste à trois niveaux : qui est celui qui envoie? quand à été prise la photo? l’image a-t-elle été retouchée? » Il détaille les outils utilisés pour ce faire…

(8:36)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Question sur le droit à l’image: le risque de plaintes est répercuté sur le média qui achète l’image…

(0:59)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Voici enfin Alexandre Piquard, du Post, qui nous présente la grande communauté des contributeurs/auteurs du site d’info. Derrière lui, un graph de cercles concentriques symbolise les différents niveaux de participation. Il y a le cercle des journalistes professionnels (ils sont 6 au Post), celui des blogueurs invités (une trentaine) et enfin le cercle des gentils membres (environ 40.000), qui pondent quand même entre 500 et 700 articles par jour et 7000 commentaires !

L’info participative ne rigole pas sur lepost : sur les 100 articles de « Une » qui défilent chaque jour, un tiers provient des journalistes, un tiers des blogueurs et un tiers des internautes…

(7:36)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Alexandre explique ensuite comment chaque salarié du Post à a cœur de mieux connaître sa communauté. Un vrai boulot : de quel bord politique est ce blogueur, qui sont ses relations, où travaille sa belle-mère et surtout quelles sont ses motivations pour poster (c’est vrai ça, pourquoi bloguer gratuitement?). Bel éloge de la « finesse » des relations virtuelles…

Il expose aussi dans cette vidéo les pistes d’évolution du site. Où l’on apprend que lepost.fr travaille en particulier à une meilleure « signalisation » des articles car, croyez-le ou non, « il existe encore des gens qui ne savent pas qu’une info brute n’est pas une info totalement validée par la rédaction. »

(6:53)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Question vicieuse de la salle sur la politique de rémunération au Post…

(1:35)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Tangui Morlier, de l’association Regards Citoyens, conclut en comparant les techniques des médias online au fonctionnement de la presse quotidienne régionale. Ce n’est manifestement pas l’avis de Pierre Haski…

Cliquer ici pour voir la vidéo.

* Précision : les interventions de Jean-Luc Martin-Lagardette , journaliste et auteur de l’enquête participative avec la communauté d’AgoraVox sur l’obligation vaccinale, et l’approche militante d’Augustin Scalbert, de la campagne Libertés d’informer, toutes deux fort intéressantes, feront l’objet de deux billets séparés.

Article initialement publié sur La Voix du dodo

Photo de une nielshendriks sur Flickr

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