OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Découvrez “Damned Things” by David Kia http://owni.fr/2011/06/13/decouvrez-damned-things-by-david-kia/ http://owni.fr/2011/06/13/decouvrez-damned-things-by-david-kia/#comments Mon, 13 Jun 2011 21:58:19 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=32207 Compositeur, Producteur & DJ aux multiples talents artistiques, David KIA explore les deux facettes de sa personnalité, claire et obscure, aux détours de morceaux tantôt légers sur lesquels danser ou « lounger » et d’autres aux mélodies plus profondes, vous invitant à rentrer dans son univers intérieur. Son premier album « Between the Devil & the Deep Blue Sea » (entre le marteau et l’enclume dans le texte) est le parfait exemple de cette dualité créative.

Il conçoit la musique comme les différentes saisons qui ponctuent le temps.
Atmosphérique & mélancolique comme l’automne (4 AM), instable & calfeutrée comme l’hiver (VERSATILE), généreuse et ronde comme le printemps (ALBUERIA), festive et lumineuse comme l’été (DAMNED THINGS)…

En 2003, le label NewHouse Records (San Francisco, USA) découvre son travail et le signe sur la compilation « PARIS UNDER A GROOVE » avec 5 morceaux (dont 2 de TERRASSE TRANQUILLE). L’un des artistes électro phares du début des années 2000, Saint-Germain, figure également sur cette compilation. En 2004, David KIA est signé pendant 5 ans sur le label FINE PRODUCTIONS et publiera en 2005 le DVD musical «SENSORIEL» à l’initiative de PIONEER. 8 morceaux dont il réalisera également les films. Entre 2005 et 2009, il composera les bandes musicales des Spots des parfums AZZARO qui seront essentiellement diffusées en Amérique Latine, Europe de l’est et sur le continent Asiatique.

Il intégrera la STRIKE TEAM du projet NEXTBEAT en tant que DJ en 2010.
Cette même année, à l’ère de la diffusion numérique, il sort en autopromotion son premier album « Between the Devil & the Deep Blue Sea » . 15 titres à se procurer en ligne sur toutes les plateformes numériques : Itunes, Deezer, Amazon, Virgin, FNAC…

David, pourrais-tu nous résumer ton parcours en quelques lignes ?

Je suis arrivé dans la musique un petit peu par accident. A l’époque de la bulle internet, j’étais Directeur de créa d’une agence de communication multimédia et on avait souvent coutume de faire des apéros sur la terrasse à toute heure de la journée selon les différentes occasions à fêter (et il y en avait des tas). C’est ici que j’ai fais la rencontre qui m’a mis le pied à l’étrier : IWAKI. Un génie musical qui m’a complètement décomplexé sur le fait que faire de la musique est avant tout un plaisir et un exutoire. On a monté ensemble le groupe TERRASSE TRANQUILLE et on s’est mis en studio pour pondre quasiment un morceau à chaque répète que l’on faisait. Peu de temps après, quand j’étais freelance, je composais toutes les bandes sons des films que je proposais à mes clients. J’ai déposé l’une de mes tracks (le Périf’) sur un site incubateur de jeunes talents, premier de l’époque (TALENT BRUT) et contre toute attente, j’ai été publié à 2 reprises sur des compils samplers promotionnels. Je me suis dit alors que les gens pouvaient peut être avoir envie d’écouter ce que j’avais à proposer…

La musique n’est pas ton activité principale, comment gères-tu tes deux agendas ?

La musique est avant tout une récrée, pas une contrainte. Je n’arrive pas à créer dans un cercle de temps planifié. Je peux très bien ne pas y toucher pendant des semaines et, comme une envie de …, y passer une nuit complète et mes week-ends. Je perçois la compo musicale comme quelque chose d’instinctif. Si je n’arrive pas à un résultat satisfaisant rapidement, je passe à une autre idée et ainsi de suite. C’est un peu comme le feeling d’une rencontre avec une autre personne : certaines ne dépassent pas les 5 min de conversation, et avec d’autres, vous pouvez y passer la nuit. Métaphoriquement parlant, on peux dire que j’ai littéralement couché avec Damned Things.

Quelle est l’histoire du titre que tu nous présentes ?

C’est l’histoire d’une réconciliation musicale après une séparation de presque 2 ans avec l’envie de faire de la musique.
Damned Things, ça représente quelque part tous ces petits soucis et tracas qui m’ont éloignés de mon copain Cubase. Une envie de sortir d’un train train quotidien qui se construit à votre insu.

Quelles est l’histoire de l’album que tu sors prochainement ?

Il n’est pas encore clairement défini. La musique étant très instinctive pour moi, mes morceaux varient entre des atmosphères electro/Funk, de la house festive et de la trip hop dark et jazzy. En tout cas, elle correspond à des cycles, des saisons, des envies de traduire ma mood de l’instant. Quel sera mon humeur quand je ferais le tracklisting final ? Ce sera une surprise, même pour moi.

Quels sont tes objectifs avec ce nouvel album ?

Tout simplement celui de partager avec mon audience. J’aime l’idée de déclencher des émotions, des moments, des conversations. Rester en arrière plan mais être à la base d’une ambiance conviviale (dans un resto, un club, chez un particulier ou sur une terrasse…)

Si tu devais augmenter tes représentations scéniques avec des gadgets numériques, lesquels serais-ils et comment les lierais-tu a ton projet ?

J’utiliserais une APC40 d’Akai pour lancer mes samples et les recomposer en live avec Ableton ainsi que ma chère et dévouée NEXTBEAT pour lancer mes ponctuations sonores : micro-samples, accapellas. L’idée est de rejouer mes compos en live en leur donnant une autre couleur comme je l’ai fais avec les morceaux de mon premier album dans le Prepus MIX diffusé sur soundcloud.

Quels sont les collaborations musicales dont tu rêverais ?

Je rêve de collaboration avec Carleen Anderson, Jocelyn Brown, Nile Rodgers, King Britt, Lamb et les Masters@Work…

Retrouvez David KIA sur : site, facebook, twitter

Crédits photos CC (by – sa – nc) : Loguy

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Sugarblush by Van Go Lion http://owni.fr/2011/01/04/sugarblush-by-van-go-lion/ http://owni.fr/2011/01/04/sugarblush-by-van-go-lion/#comments Tue, 04 Jan 2011 12:52:53 +0000 Loïc Dumoulin-Richet http://owni.fr/?p=29279 Portland, Oregon, ville du nord-ouest des Etats-Unis, n’a pas vraiment l’aura musicale de Nashville ou Detroit, le bouillonnement multiculturel de New-York ou l’air d’american dream de Los Angeles. La “cité des Roses” a néanmoins permis au duo Van Go Lion d’éclore il y a un an. Ses deux membres s’étaient rencontrés deux ans plut tôt lorsqu’Amy Paige quitta New York pour rejoindre le groupe de rock de Josh Loerzel à Portland.

“Se prendre en main, ça marche”

Leur passion partagée pour les sons électroniques et la musique des années 80 et 90 les a vite rapprochés et poussés à s’émanciper de leur formation d’origine pour évoluer en duo. Van Go Lion a déjà sorti un premier EP éponyme chargé de titres électro-pop modernes qui se rapprochent des productions scandinaves de la suédoise Robyn ou de la norvégienne Annie. Des morceaux souvent aériens qui font la part belle aux synthés et à la voix évocatrice d’Amy. La chanteuse revendique ces influences, notamment celle de Robyn : “elle est l’exemple parfait de ce qui m’enthousiasme musicalement. C’est un auteur-compositeur dont la musique est la définition même de la pop, et qui a su garder une vraie crédibilité indé.” Son indépendance inspire également le duo américain qui voit pour les jeunes musiciens de multiples possibilités qui choisissent (ou qui n’ont pas d’autre choix que) de se prendre en main : “Ca marche“.

Se prendre en main, le duo sait faire. Artistiquement parlant tout d’abord, puisqu’il crée ensemble, de manière presque artisanale, avant de tester ses compositions sur les scènes de Portland, où la réception est plus qu’encourageante. Le do it yourself s’étend également à sa stratégie de communication. Bénéficiant déjà d’un bon relai auprès de blogs anglophones, il leur a néanmoins fallu se mettre à utiliser les réseaux sociaux, ce qui n’était pas forcément naturel comme l’explique Amy :

Les réseaux sociaux, à la base, ce n’était pas vraiment mon truc. Mais c’est un vecteur de communication crucial pour les artistes émergeants, surtout quand on fait tout soi-même. Il faut donc mettre de côté ses a priori et y aller. Maintenant j’utilise beaucoup Twitter, et j’ai l’impression que c’est le réseau le plus utile et efficace pour les artistes. J’adore Twitter ! Pas parce qu’on nous “follow”, mais plutôt à cause des contacts qu’on s’y est fait et des opportunités que ça nous ouvre. Je n’aurais jamais cru dire ça un jour !

Travail et expérimentation

Le futur proche du groupe, c’est l’enregistrement et la sortie d’un second EP “crée par [leurs] soins de A à Z. Notre but en faisant tous nous-mêmes, c’est de progresser sans cesse dans l’écriture et la production, mais aussi d’expérimenter d’avantage sur notre son, en y intégrant une couleur plus rock et une touche de R&B peut être, de remettre une guitare entre les mains de Josh et de m’impliquer encore plus derrière les synthés au lieu de m’amuser seulement avec un échantillonneur.”

L’ambiance est donc studieuse ces temps-ci dans l’Oregon, et en attendant la sortie de ce second EP, nous vous proposons de découvrir Sugarblush. Un titre frais, dansant et à l’efficacité redoutable qui définit parfaitement le travail accompli par Va Go Lion jusqu’à aujourd’hui.

Van Go Lion sur le web /sur Twitter (@vangolion) / sur Myspace (avec plus de musique à découvrir) / sur Facebook

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