OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Music Net.Works #3 – “Les Métadonnées : vers un web intelligent ?” http://owni.fr/2011/06/10/music-net-works-3-les-metadonnees-vers-un-web-intelligent/ http://owni.fr/2011/06/10/music-net-works-3-les-metadonnees-vers-un-web-intelligent/#comments Fri, 10 Jun 2011 20:03:16 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=32195

OWNImusic.com, Silicon Sentier et Le Bureau Export de la musique française présentent

Music Net.Works, le premier rendez-vous parisien des acteurs de la musique, du web et des nouvelles technologies mixant débats, workshops, networking et rencontres artistiques.

Après les premières éditions en février et avril dernier, qui avaient réuni un public nombreux dans une Cantine pleine à craquer, Music Net.Works revient le mercredi 22 juin 2011 à 19h avec une nouvelle session :

« Les métadonnées : vers un web intelligent ? »

INSCRIPTION

Aujourd’hui le sujet est au cœur de la réflexion et des enjeux pour l’industrie musicale et pour les acteurs du web. Les métadonnées, ces données qui permettent de renseigner les fichiers musicaux, sont directement liées au reversement des droits et à la promotion de la musique en ligne. A ce jour, plusieurs questions restent posées, qu’elles soient d’ordre culturel, technologique ou concurrentiel : comment peut-on tracer l’utilisation des titres ? comment l’information doit-elle être sécurisée ? quelle est l’utilité des normes internationales ? l’information se construit-elle à partir des contenus ou à partir des utilisateurs ? comment peut-elle être exploitée (au) mieux ?…

Music Net.Works se propose d’aborder ces questions sous l’angle professionnel, avec des acteurs de l’industrie musicale, de la technologie et du web.

Cette session de MusicNetWorks est une manifestation partenaire de Futur En Seine (cf. Programme OFF de FENS)

Pour cette troisième édition, Music Net.Works innove sur le format.

Programme

Rapide panorama de la situation des bases de données actuelles, puis exposition des 4 ateliers qui seront ensuite modérés par des professionnels, afin d’émettre une(des?) proposition(s) pour une prochaine étape:

La technologie peut-elle permettre voire élargir l’identification de contenus ?

Alexandre Archambault, Responsable des affaires réglementaires chez Iliad/Free

-

Quel est l’impact des données contenus et des données utilisateurs sur le marketing ?

Yves Riesel, Fondateur et directeur de Abeille Musique et de Qobuz

-

Quel sont les chantiers en cours au niveau international et les enjeux ?

Jean-François Bert, Président de Transparency

-

Comment l’innovation technologique peut élargir l’exploitation des bases de données ?

Frédéric Rousseau, Responsable de la valorisation scientifique et industrielle à l’IRCAM

-

La rencontre sera animée par Hugo Amsellem (www.industriemusicale.com)

On se retrouve à l’issu des ateliers pour un rendu ensemble, avant de poursuivre la discussion après la désormais attendue livraison des pizzas…

Le public est invité à poser ses questions au panel en amont du débat via Twitter (avec le hashtag #MNW3) ou Facebook. La rencontre sera par ailleurs retransmise en direct sur le site de Music Net.Works.

Pour mieux comprendre la situation en amont, la session démarre dès maintenant: vous trouverez sur www.musicnetworks.org des liens vers de l’information et des analyses déjà disponibles sur le sujet : MidemNet Academy, World Copyright Forums, ou encore l’efficace émission LaMusiqueDemain.

Et d’ici le 22 juin, de nouveaux contenus…

La Cantine (voir plan)

151 rue Montmartre, Passage des Panoramas – 12 Galerie Montmartre, 75002 Paris
Métro : Grands Boulevards (L. 8 & 9)
Crée par : OWNImusic.com, Silicon Sentier et Le Bureau Export de la musique française
Partenaires : AF83Média, Cap Digital, Futur en Seine

www.musicnetworks.org / www.facebook.com/musicnetworks / www.twitter.com/MusicNet_Works / #MNW3

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Music Net.Works #2 : bilan et analyse http://owni.fr/2011/04/18/music-net-wors-2-bilan-et-analyse/ http://owni.fr/2011/04/18/music-net-wors-2-bilan-et-analyse/#comments Mon, 18 Apr 2011 13:45:36 +0000 Hugo Amsellem http://owni.fr/?p=31601 Hugo Amsellem (@HugoAmsellem) revient sur la seconde édition de Music Net.Works, le rendez-vous des acteurs de la musique, du web et des nouvelles technologies, lancé à l’initiative d’OWNImusic, Silicon Sentier et le Bureau Export de la musique française. Après un premier débat portant sur l’avenir du fichier musical en février dernier, la question du live et de l’expérience qui y est associée a été abordée par un panel de professionnels. Autour de Nico Prat, journaliste et maître de cérémonie pour la soirée, étaient regroupés Christopher Esclapez (Grandcrew), Vittorio Strigari (Awdio), Pierre-Alexandre Vertadier (TS Prod), Christophe Albric (La Blogothèque) et Joël Ronez (pôle web d’Arte).

Pour cette deuxième édition des Music Net.Works, La Cantine accueille des professionnels du live avec un débat orienté par la problématique «Le concert 2.0 : l’expérience du live augmentée ?».

Cette fois-ci le modèle de la conférence/débat, modérée par Nico Prat (@nicoprat) prend un format sensiblement différent avec une réelle interactivité inter-panélistes. Les intervenants, principalement orientés sur les nouveaux modes de consommations dématérialisés du live, n’ont pas chacun détaillés leur vision de la problématique en guise d’introduction, mais ont présenté leurs business respectifs. De cette introduction a découlé – et nous y reviendrons dans l’article – un débat avec des prises de positions intéressées et parfois subjectives.

Premier à prendre la parole, Christopher Esclapez de GrandCrew (diffusion de concerts en direct ou en différé) introduit l’entreprise. Grandcrew part du constat suivant : entre les grosses productions et les productions amateurs (entendre youtube+iPhone), il existe une réelle opportunité de visibilité pour des artistes qui ne disposent pas d’un budget conséquent. Pour donner une place à ces artistes, Grandcrew propose de retranscrire en vidéo l’expérience du concert. La création de valeur est également valable pour la salle, puisqu’elle bénéficie conceptuellement d’un rayonnement international. Pour autant, et Christopher l’avoue, le concept n’est pas simple pour les acteurs de la chaine de valeur, d’autant plus qu’il faut trouver un modèle économique pour financer/monétiser un écosystème. Et c’est le reproche implicite que les anciens modèles en place feront aux start-ups sur ce segment. L’innovation par le business model ne peut pas remplacer les revenus actuels, et ne se place uniquement comme un modèle de complément dans un premier temps.

Pour Vittorio Strigari, fondateur et PDG d’@Awdio, le besoin des artistes est de se rapprocher de ses fans. Le constat qui a précédé la création de son entreprise part de la frustration qu’il a connu de rater des setlists de DJ par manque de disponibilités. D’où la problématique : «Pourquoi ne pourrait-on pas écouter ce qui se passe en live sans y être» et l’initiative Awdio. Mais derrière ce constat existe un business model encore émergent qui doit valider les hypothèses qu’il soulève. Ainsi Vittorio explique que le marché potentiel du live streamé est de 3 milliards d’internautes et bientôt mobinautes, ce qui est un raccourci tentant mais peu pertinent sur ces problématiques. Avec du Pay-as-you-go, de la publicité en pré-écoute, un abonnement annuel ou des alertes concerts, Awdio doit s’inscrire dans une logique de volume sans pourtant avoir validé la propension des utilisateurs à payer pour cette proposition de valeur.

Joël Ronez, Responsable du pôle web d’Arte France tient un discours plus macro, avec une réflexion sur l’état d’une industrie et l’émergence de nouvelles pratiques. Il commence par se poser la question de la place de producteurs. Le contenu est présent online, donc potentiellement piratable et reproductible à l’infini gratuitement. Conséquemment, il est légitime de se demander si les producteurs ont peur de ces pratiques, et comment ils perçoivent la solution du streaming vidéo ? Selon Joël, la situation n’est pas comparable à celle que connait actuellement l’industrie musicale:

Le darwinisme économique à réglé le compte des majors qui pensaient pouvoir contrôler le téléchargement

Pour les artistes, la captation et streaming vidéo est une manière de contrôler son image et parallèlement d’avoir un produit de qualité pour mettre en avant son oeuvre. En résumé, c’est un produit de complément/promotion, et pas un produit de substitution comme peut l’être le streaming de musique. Donc l’artiste n’est que rarement contre ces initiatives de captations professionnelles. Joël Ronez parle alors du modèle économique derrière les différentes initiatives. Arte est premièrement producteur et financé par les français. Cette caractéristique va permettre à la chaine de produire des programme et contenus que les autres ne pourraient pas produire.

Le live, à part Woodstock, à la télé et dans le web ça ne fait pas d’audience. Il faut du LOL et du cul (J. Ronez)

Mais Arte est aussi un diffuseur et à ce titre l’arrivée d’un nouveau canal de diffusion comme internet est perçu positivement mais aussi pragmatiquement. En effet Internet permet à une chaine d’exister sur un territoire avec une offre de contenu. Mais internet par ses usages spécifiques de consommation, oblige aussi Arte à offrir une récurrence et une exhaustivité de contenus. Contrairement au média TV, internet contraint à une logique de longue traine puisqu’il n’existe pas ou très peu de rendez-vous de masse. Et sur ce nouveau média – que Joël qualifiera de niche – Arte n’a pas vocation à innover mais à monitorer, évaluer et suivre les innovations. En effet les coûts de production et de captation professionnelle demandent une maîtrise de la chaine de valeur dans sa globalité.

Conséquemment pour des évènements musicaux ou sportifs, la gestion logistique, la gestion des droits et donc le financement consenti ne positionnent pas Arte et des acteurs semblables dans la gestion de l’innovation radicale et l’exploration de nouveaux business models. D’où sa remarque : «Producteur c’est aussi un métier qui ne s’improvise pas» mais aussi «Le live, à part Woodstock, à la télé et dans le web ça ne fait pas d’audience. Il faut du LOL et du cul». Joël Ronez a le mérite d’avoir une réflexion/vision qui prend en compte les différents acteurs de l’écosystème et de savoir y positionner Arte.

De son coté, le producteur de spectacle Pierre-Alexandre Vertadier représente seul le live traditionnel. Sa première remarque sera de ne pas enterrer trop vite les maisons de disques, puisqu’elles financent encore la création et donc la garantissent. Pour lui, il est primordial de rappeler que le concert n’est pas simplement le droit moral de l’artiste. Il signe également avec un producteur phonographique qui a l’exclusivité sur les droits de fixation et d’enregistrement live. Dans cette gestion des droits, le producteur de spectacle n’a aucun droit voisin et n’a par conséquent aucune intérêt aujourd’hui à innover sur des usages augmentés du live. Effectivement, sans droits, il se retrouve pieds et poings liés aux ayants-droits qui contrôlent la nature de l’exploitation des oeuvres. Et Vittorio Strigari de dire “les producteurs de spectacle sont un frein à l’innovation”. Cette remarque suggère qu’il revient aux producteurs de spectacle la responsabilité de trouver des revenus complémentaires pour ses concerts. Ce constat est en plusieurs points biaisé et omet le cadre juridique lourd que l’on vient d’aborder. L’innovation et la recherche de monétisation est opérée par des acteurs qui ont un intérêt économique à moyen/long terme d’investir sur l’exploration. Aujourd’hui ces incitants économiques sont limités par des barrières à l’entrée juridique et des investissements déjà lourds. Pierre-Alexandre Vertadier de rappeler que la nouvelle économie du live ne permet pas de recouper les investissements et ne garantit pas encore la rémunération des acteurs de la chaine de valeur, ni la création. La question induite est de savoir si seul l’Etat peut aujourd’hui financer la musique live sur le web ? Une remise en cause directe des modèles proposés par Awdio et GrandCrew.

Du fait de l’activité des panélistes, la problématique a été orientée sur la consommation dématerialisée/web d’un concert et les innovations autour. L’expérience augmentée du concert n’a que très peu été abordée alors qu’elle implique une partie de la valeur ajoutée qui peut être proposée au consommateur. Pourtant il existe de réelles opportunités de création de valeur d’usage et de création de valeur économique qui permettrait de ne pas considérer l’innovation autour du concert comme une simple économie de complément. Et Pierre-Alexandre Vertadier de dire à juste titre qu’il existe de réelles opportunités sur ce créneau mais que les salles sont sous-équipées technologiquement pour soutenir de telles initiatives. Pourtant pendant le concert le fan atteint le niveau optimal de sa propension à consommer et à interagir. Il ne s’agit pourtant pas d’impliquer totalement le fan dans la programmation et le déroulement du concert, ce qu’a fait remarquer à juste titre Christophe Abric, mais comprendre comment l’engager et le monétiser. La limite est définie par le risque de transformer le concert en produit avec les fans pour directeurs artistiques.

Ce qui aura manqué lors de cette deuxième édition des MusicNetWorks est indéniablement le point de vue des ticketeurs (digitick, etc…) qui commencent être les seuls acteurs réellement innovants sur le concert réel. Ainsi la valeur se créée régulièrement sur la fin de la chaîne de valeur et ces acteurs sont logiquement tentés de prendre une position dominante. Il existe de vraies problématiques, et la position de ces acteurs rappelle en quelques points la position d’Apple sur la distribution numérique il y a quelques années.

Rendez-vous en juin pour la troisième édition de Music Net.Works !


D’autres compte-rendus du débat sur AF83media.com et le blog de Plemi.

www.musicnetworks.org / @musicnet_works / facebook.com/musicnetworks

Crédits photos : Ophelia Noor/Owni CC-by-nc-sa

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LCD Soundsystem fait ses adieux http://owni.fr/2011/04/04/lcd-soundsystem-fait-ses-adieux/ http://owni.fr/2011/04/04/lcd-soundsystem-fait-ses-adieux/#comments Mon, 04 Apr 2011 15:52:11 +0000 Loïc Dumoulin-Richet http://owni.fr/?p=31450 L’événement musical du weekend a eu lieu à New York, berceau du groupe LCD Soundsystem. Le groupe y avait choisi l’arène du Madison Square Garden pour donner son ultime concert devant un public tout de noir et blanc vêtu, conformément au souhait de James Murphy et sa bande.

Le set, d’une durée de trois quarante, a été capté et diffusé en direct sur internet. On parle même d’une éventuelle sortie en DVD puisque le réalisateur Spike Jonze a été aperçu dirigeant les cadreurs aux abords de la scène new-yorkaise.

Avec notamment la participation du groupe canadien Arcade Fire sur le titre North American Scum, le show était semble-t-il the place-to-be. Du moins si l’on en croit les chiffres : les 14 000 places se sont en effet écoulées en… 15 secondes ! Les billets s’échangeaient au marché noir pour 1500$, poussant le leader de la formation à réagir sur Twitter :

1500$ pour un billet ? Allez vous faire foutre, les revendeurs. Vous êtes des parasites et je vous HAIS. Je vais essayer de trouver un moyen d’entuber ces co**ards. PEU IMPORTE CE QUE NOUS FAISONS, NOUS VOIR EN LIVE NE VAUT PAS AUTANT D’ARGENT.

Au vu des problèmes rencontrés par les fans au moment de la mise en vente des places, James Murphy a publié un communiqué mettant en cause les speculateurs achetant de nombreux billets pour les revendre plus chers aux fans n’ayant pu s’en procurer (en anglais “scalpers”). Il est consultable ici, en anglais.

Retrouvez-ci dessous l’intégralité du concert ainsi que la setlist.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Set 1:
2:10 Dance Yrself Clean (with “I’m Not In Love” by 10cc intro)
12:40 Drunk Girls
17:09 I Can Change
23:45 Time To Get Away
28:16 Get Innocuous!
35:18 Daft Punk Is Playing At My House
41:45 Too Much Love
46:53 All My Friends
55:30 Tired (with “Heart of the Sunrise” by Yes snippet)

Set 2:
45:33 Première partie
45:33 Deuxième partie (avec la participation de Reggie Watts)
Sound of Silver
45:33 Troisième partie
45:33 Cinquième partie (avec la participation de Shit Robot)
45:33 Sixième partie
Freak Out/Starry Eyes

Set 3:
1:54:39 Us v Them
2:04:00 North American Scum (avec la participation d’Arcade Fire)
2:11:45 Bye Bye Bayou (reprise de Alan Vega)
2:16:30 You Wanted A Hit
2:24:07 Tribulations
2:29:15 Movement
2:33:48 Yeah (Crass Version)

Set 4:
2:45:30 Someone Great
2:53:06 Losing My Edge (contient un extrait de “Da Funk” de Daft Punk)
3:03:36 Home

Set 5:
3:15:53 All I Want
3:22:18 Jump Into the Fire (reprise de Harry Nilsson)
3:30:30 New York, I Love You But You’re Bringing Me Down (intro sur “Twin Peaks Theme” d’Angelo Badalamenti)

Crédits photos : FlickR CC lisztless, marksdk

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“Le concert 2.0 : l’expérience du live augmentée ?” #MNW2 http://owni.fr/2011/04/04/le-concert-2-0-lexperience-du-live-augmentee-mnw2/ http://owni.fr/2011/04/04/le-concert-2-0-lexperience-du-live-augmentee-mnw2/#comments Mon, 04 Apr 2011 11:39:25 +0000 Loïc Dumoulin-Richet http://owni.fr/?p=31429 INSCRIPTION

Le 21 février dernier avait lieu la première édition de Music Net.Works dans une Cantine pleine à craquer. Désireux de transformer l’essai, OWNImusic, Silicon Sentier et Le Bureau Export ont souhaité proposer une seconde édition du premier rendez-vous des acteurs de la musique, du web et des nouvelles technologies dans la foulée de la première.

Le lundi 11 avril prochain de 19h à 22h, nous vous donnons rendez-vous pour #MNW2. Après le débat mp3/URL de février nous avons choisi de nous interroger sur la thématique du live avec le sujet suivant :

“Le concert 2.0 : l’expérience du live augmentée ?”

Le concert, et après ? Par essence événement unique et éphémère, le concert profite du web et des nouvelles technologies pour enrichir l’expérience du spectateur, qu’il soit dans la salle ou hors les murs.

Devant un écran, sur les réseaux sociaux, sur le mobile, le concert se prolonge et s’exporte dans des espaces dématérialisés. A l’intérieur de la salle, de nouveaux dispositifs technologiques augmentent l’expérience live. Quelles innovations pour donner au live une dimension nouvelle au delà de son objet premier ? Le live s’en trouve t-il dénaturé ou, au contraire enrichi ? Quelles conséquences sur l’écosystème du spectacle ?

Pour débattre et échanger sur ce thème, un panel de professionnels immergé quotidiennement au coeur du sujet sera présent :

Christophe Abric, fondateur de La Blogothèque
Joël Ronez, responsable du pôle web d’Arte France (Arte Live Web)
Pierre-Alexandre Vertadier, Directeur Général de TSProd
Vittorio Strigari, fondateur et PDG de Awdio
Christopher Escalpez, fondateur de Grandcrew

Nous aurons également la chance de profiter d’une performance exclusive du collective Zeitlinie

Zeitlinie est un dispositif agençant musique, volume, image animée et programmation. Zeitlinie est issu d’un questionnement de la forme traditionnelle du concert et du mode de réception des œuvres d’art.

Toutes les infos ici: http://zeitlinie.net/

L’interactivité sera au rendez-vous, sur Twitter notamment, où grâce au hashtag #MNW2 les internautes pourront poser leurs questions et ainsi participer au débat, tout comme les participants présents dans la salle.

Music Net.Works est un événement créé et organisé par OWNImusic, Silicon Sentier et le Bureau Export, en partenariat avec MXP4, AF83Média et Musique Info

www.musicnetworks.org@MusicNet_Works – facebook.com/musicnetworks – Hashtag officiel : #MNW2

Crédit logo : Loguy / Bannière : Romain Saillet

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Dans les coulisses d’Un Etrange Printemps http://owni.fr/2011/03/29/dans-les-coulisses-dun-etrange-printemps/ http://owni.fr/2011/03/29/dans-les-coulisses-dun-etrange-printemps/#comments Tue, 29 Mar 2011 09:50:21 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=31384 Matthieu Jaussaud est un acteur infatigable de la vie nocturne parisienne. Avec Plaqué Or, il organise depuis des années les soirées qui comptent dans la capitale. Parmi celles-ci, Un Etrange Printemps, qui aura lieu le 31 mars à la Machine au profit du Sidaction et en association avec Adam Love, Sauvequiprod et Technopol. Il nous explique son implication dans la mise en place de cette soirée par comme les autres.

Peux tu nous présenter ta structure, Plaqué Or, et son implication dans l’événement Un Etrange Printemps ?

Plaqué Or est depuis 9 ans un collectif d’artistes activistes. Le collectif est à l’origine de beaucoup d’évènements: After Boudoir @ Bains Douches, Minuit à la Maroquinerie, Kiss the Karpet @ Pulp, Noir @ Rex club, Rediscover @ Rex club, Electropet @ la Java, My House @ Batofar avec Jef K et Shade, After the Rain avec le label Pschent, Electro Park @ Villette Numérique (cité des sciences), les Nuits capitales et la pétition “Paris: Quand La Nuit Meurt en Silence” …. Plus de 600 artistes bookés et près de 400 événements organisés en font une association incontournable des nuits Parisiennes. Les Étranges soirées sont une idée originale de Plaqué Or qui a dès la première édition en 2003, proposé à son ami Adam Love de l’organiser avec lui, puis un an plus tard à son autre ami, Julien Ragnotti, qui rejoindra l’équipe en 2004. Plaqué Or a toujours eu comme objectif de fédérer les publics et les genres. C’est donc naturellement que cette idée de “Noël des dj’s au profit de la lutte contre le sida” nous est venue.

Quel est l’objectif de la soirée un Etrange Printemps pour Plaqué Or ?

L’objectif est de montrer que la scène électronique et ses clivages sont capables de se fédérer autour d’une problématique qui a touché le monde de la nuit depuis les années 80, qui correspondent à avènement du clubbing et de la house. Trop de grands noms de la musique nous ont quitté trop tôt (djs, promoteurs, journalistes), touchés par le Sida, qui dans les années 80, n’avait pas encore de traitement efficace.

Comment travaillez vous à l’organisation de la soirée (timing, booking, partenariats etc) ?

De nombreux bénévoles nous aident à l’organisation, qui est répartie par compétence… la production, l’artistique, la communication…. L’agence Sauvequiprod coordonne l’ensemble avec nous. Mais le format hors norme de cet évènement demande que tout le monde joue le jeu.

Les soutiens sont-ils nombreux ? Globalement est-il facile de sensibiliser les gens (public, institutions) à un tel événement ?

Il n’y a qu’à voir la partie “partenaires” pour comprendre que globalement l’ensemble des artistes, médias ou acteurs se mobilisent pour l’évènement. L’ensemble des organisateurs, régisseurs et artistes sont bénévoles, et les “petits plus” (décoration, visuels et projections, voitures pour les artistes) nous sont gracieusement offerts par nos partenaires ! Cet événement se prépare en général en 1 ou 2 mois, délai qui ne permet pas le soutien des institutionnels, qui ont malgré tout été invité à venir participer à l’événement.

Comment vous impliquez-vous au-delà de la soirée ? Quelles sont vos actions à plus long terme ?

La soirée peut permettre de financer un programme du Sidaction sur un an, ce qui est déjà beaucoup ! L’organisation d’ “Un Étrange Printemps” demande beaucoup d’investissement, car nous travaillons deux mois sur celui-ci… Au delà de la soirée je participe régulièrement à des conférences, forums ou manifestations, notamment via Act Up Paris, que nous avons souvent soutenu dans nos évènements caritatifs.

Retrouvez toutes les informations sur la soirée Un Etrange Printemps ici.

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“Un Etrange Printemps, ça va être un sacré patchwork” http://owni.fr/2011/03/28/un-etrange-printemps-ca-va-etre-un-sacre-patchwork/ http://owni.fr/2011/03/28/un-etrange-printemps-ca-va-etre-un-sacre-patchwork/#comments Mon, 28 Mar 2011 14:33:38 +0000 Loïc Dumoulin-Richet http://owni.fr/?p=31371 Ainsi que vous avez pu le lire sur le site, OWNImusic est fier de s’associer à la soirée Un Etrange Printemps, qui aura lieu le 31 mars à La Machine du Moulin Rouge au profit du Sidaction.


A cette occasion, nous avons rencontré Stéphane Vatinel, figure de la nuit parisienne et entrepreneur du monde du spectacle qui évoque pour nous son riche parcours, ainsi que son engagement pour la cause du Sidaction, pour lequel il met sa salle à disposition le temps d’une nuit de clubbing qui s’annonce exceptionnel. Rendez-vous ce jeudi pour danser… et faire une bonne action !


Stéphane Vatinel, vous être le directeur de la Machine du Moulin Rouge. Quel est votre parcours jusqu’à aujourd’hui ?

SV : Il y a 19 ans, j’ai monté un premier lieu qui s’appelle Glazart. La volonté était de créer de la mixité autour d’un projet culturel, dans lequel nous allions réunir différents types d’expressions artistiques, avec différents publics.
Nous ne voulions pas nous enfermer dans un discours : “Moi je suis une salle de concert, moi je suis une galerie, moi je suis un théâtre, moi je suis un lieu de formation”. Si l’on se replace dans le contexte des années 90, il n’y en avait pas, ou peu.

Aujourd’hui, ça a fait école puisqu’il y a beaucoup plus de lieux qui travaillent autour de la pluridisciplinarité.
Glazart existe toujours, mais je m’en suis séparé il y a 3 ans, 4 ans. Entre temps avec toute l’équipe de Glazart, nous avons monté une SAS. Mon idée était de monter une société pour racheter un autre lieux. Nous avons alors racheté le Divan du Monde, qui était en déliquescence en 2002 ou 2003. Nous l’avons rénové, retapé, nous avons remis une programmation, une communication. Le lieu a fonctionné très fort, puis nous l’avons revendu en 2008. Avec un certain nombre des salariés de Glazart et du Divan du Monde, nous avons remonté une structure qui s’appelle Sinny Ooko. C’est comme Glazart d’ailleurs. Glazart, signifie “regard sur l’art”, Sinny Ooko signifie “le cinéma et les oreilles”. Tout ça c’est sorti du langage d’Anthony Burgess d’Orange Mecanique, c’est un gimmick sur toutes les structures que nous créons.

Avec Sinny Ooko, nous nous sommes impliqué dans l’univers de la musique et du cinéma. Aujourd’hui avec cette structure, nous sommes programmateurs des concerts de musique de films au festival de Cannes, au festival d’Angoulême, sur les ciné party que l’on fait un peu partout, et en autre chose le Moulin Rouge, où l’on nous a demandé il y a un an et demi de reprendre la Machine, dans une formule, gestion-programmation-organisation de A à Z

Et justement quelle est l’histoire de la Machine ? Comment était ce lieu avant que vous le repreniez ?

SV : C’est un lieu fantastique, c’est la Loco, tout le monde connaît, elle est presque entrée dans le langage courant. Je ne sais même pas si “boite de nuit” ne trouve pas son synonyme dans la Loco. En tout cas ça a percé entre 80 et 82

Au début du siècle, c’était effectivement l’ancien dancing du Moulin Rouge. C’est ensuite devenu le cinéma du Moulin Rouge. Puis dans les années 80, la salle a été reprise par une bande de gars, pour en faire d’abord une salle de concert où il y a eut des artistes illustres comme David Bowie ou Mick Jagger.
Ils ont embrassé avec beaucoup d’intelligence la vague électro des années 85, 87. Laurent Garnier a fait ses premiers vrais sets ici, peut être plus qu’au Rex Club d’une certaine manière. Jusqu’à ce que ça tombe vraiment en désuétude complète dans les années 2010, entre dépôt de bilan et disparition des caisses, il n’y avait plus de programmation… Plus rien. Il y a donc eu un dépôt de bilan puis un rachat de la structure par le Moulin Rouge.

Parce que pendant toutes ces années, ça n’appartenait pas au Moulin Rouge, ni les murs, ni les fonds. Le Moulin Rouge s’en était séparé il y a très longtemps.
Les locaux appartenaient à la famille Dreyfus, qui était propriétaire de tout cet ensemble immobilier, mais les exploitants du Moulin Rouge n’étaient pas propriétaires des biens. Quand le Moulin Rouge a racheté ses murs, ils ont aussi racheté Loco, mais il y avait des exploitants, différents, comme le théâtre ouvert d’ailleurs.

Puisque l’affaire a été portée devant le tribunal, c’est le Moulin Rouge qui a racheté, pour recréer un espace beaucoup plus complexe, entre revue, dîner, lieu de nuit, lieu de concert, restaurant terrasse… donc ils ont voulu racheter ça, et ils m’ont demandé de voir si l’on pouvait s’inscrire dans la nuit parisienne d’aujourd’hui, être moins patrimonial que l’est le Moulin Rouge.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Quel est le lien avec Un Etrange Printemps, qu’est ce qui vous a poussé à vous investir dans ces soirées ?

SV : Matthieu Jaussaud est quelqu’un que je connais depuis longtemps, parce que Julien Ragnotti est venu ici il y a un an pour commencer à produire un certain nombre de spectacles. Il nous a partagé son souhait de faire une soirée spéciale pour défendre des causes comme le Sidaction. Il nous a demandé si nous pouvions mettre à disposition la salle, et ça tombe sous le sens, il y a un lien fort entre cette cause, ce milieu, les gens qui travaillent là-dedans. On a tous conscience que c’est important de pouvoir amener notre contribution en récoltant de l’argent et en continuant à générer une veille sur l’existence du Sida

C’est une belle opération pour vous, mais c’est risqué financièrement ?

SV : Non. Nous donnons la salle, et rémunérons le personnel qui travaille sur l’évènement. Les premiers deniers que nous récupérerons au bar viendront financer le personnel, le reste ira dans les caisses du Sidaction. Les entrées vont elles directement au Sidaction. C’est une vraie notion intelligente de reversement des bénéfices. De vous à moi, il devrait y avoir entre 1000 et 2500 personnes. La salle peut accueillir 1200 personnes et 2000 personnes en turn Over.

Si l’on perd 3000, 4000 voire 5000 euros dans la soirée, ça ne va pas mettre en péril l’existence de la Machine.

Nous n’avons pas pour vocation d’être un lieu qui se met à disposition gracieusement. C’est la première fois que nous le faisons.

Je ne veux pas faire croire que l’on prend des risques inconsidérés. On fait ça dans l’ordre des choses. Le patron du Moulin Rouge était volontaire pour que l’on s’associe à cette opération. C’est comme les artistes qui vont venir, c’est très appréciable de dire : “Aujourd’hui je vais jouer gratuitement, je ne vais pas prendre de cachet”. Tout compte fait on nous propose à tous de venir faire une belle fête ensemble et ça ne nous coûte pas grand chose. Finalement des évènements comme celui là, on devrait en faire bien plus.

Là où c’est beaucoup de travail en revanche, c’est ce que font Plaqué Or, Julien Ragnotti et d’autres qui organisent cette soirée. Ils travaillent beaucoup depuis deux mois sur ce projet. Ils s’impliquent vraiment, alors que nous en tant que salle, nous savons recevoir facilement ce genre d’évènement.

Pour ce qui est de la programmation, on voit le listing des invités s’allonger. Je trouve ça intéressant de voir tout ces gens venir, monter sur scène avec un disque. C’est par contre moins facile de trouver une cohérence artistique sur cet ensemble d’artistes, mais ça va être un sacré patchwork.

Interview réalisée par Loïc Dumoulin-Richet / Retranscription : Romain Saillet

Photos : La Machine

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Evénement: OWNImusic s’associe à Un Etrange Printemps http://owni.fr/2011/03/14/evenement-ownimusic-sassocie-a-letrange-printemps/ http://owni.fr/2011/03/14/evenement-ownimusic-sassocie-a-letrange-printemps/#comments Mon, 14 Mar 2011 11:57:30 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=30753 OWNImusic a le plaisir de s’associer à l’événement électro de ce mois de mars, la soirée “Un étrange Printemps”, le 31 mars à la Machine du Moulin Rouge à Paris. Nous espérons vous y retrouver nombreux. Ce article sera enrichi jusqu’à l’événement avec des interviews des différents protagonistes.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

RETROUVEZ NOTRE INTERVIEW DE STEPHANE VATINEL, DIRECTEUR DE LA MACHINE, ICI !

RETROUVEZ NOTRE INTERVIEW DE MATTHIEU JAUSSAUD DE PLAQUE OR ET CO-ORGANISATEUR D’UN ETRANGE PRINTEMPS ICI !

De Bob Sinclar à Manu le Malin, en passant par Jennifer Cardini, Benjamin Diamond, Patrick Vidal, Jef K, Radium… ce sont plus de 50 artistes (DJ, performers, VJ…) engagés dans la lutte contre le Sida, que le public pourra retrouver dans les trois salles de la Machine du Moulin Rouge.

A la veille du Sidaction 2011, et dans le cadre des événements de collecte des dons au profit de l’association, une Etrange Soirée est de retour… Né en 2003, cet événement est décliné au gré des saisons ; les précédentes éditions se nommaient ainsi « une Etrange St-Valentin », « un Etrange Noël »… Cette année, c’est un Etrange Printemps ! Organisée par Plaqué Or, Adam Love, Sauvequiprod et produite par l’association Technopol, un Etrange Printemps réunira plus de cinquante artistes issus des musiques électroniques. La Direction de la Machine du Moulin Rouge s’investit également dans la cause en mettant l’ensemble du lieu à disposition et en reversant la totalité des bénéfices qui seront générés aux bars.

Le QR code crée pour l'occasion, et présent sur les supports de communication de l'événement

De la House au Hardcore…

Electro pop-rock, minimale, techno, tech-house, progressive, rave… C’est toute la scène électro qui se donne la main ce soir-là, pour lutter ensemble contre le sida.

Cette édition sera dédiée à Henri Maurel, parti trop tôt le 16 févier dernier

Henri Maurel était le co-président de l’association Technopol (organisatrice de la Techno parade) et fondateur de Radio FG. C’était par ailleurs un activiste hors pair de la liberté d’expression et de la défense des droits de chacun, partisan de « l’utopie » et frondeur passionné pour toutes les causes humanistes dont celle de la lutte contre le Sida.

Le prix d’entrée est une donation obligatoire de 12 € *

Les bénéfices seront reversés à Sidaction, pour financer le projet d’une association africaine ou asiatique, prochainement sélectionné. Les organisateurs des Etranges Soirées assurent la traçabilité de l’attribution des dons, ce qui permet aux donateurs de suivre les avancements et la réalisation du projet.

A propos des Etranges Soirées

“Les Etranges Soirées” est une initiative de Matthieu Jaussaud (Plaqué Or), d’Adam Love et de Julien Ragnotti (Sauvequiprod) qui a vu le jour il y a 8 ans. A ce jour, ce sont déjà plus de 30 000 € de dons immédiats récoltés et reversés à des associations de lutte contre le Sida telles qu’Act Up ou Blue Diamond (via Sidaction). Ces dons ont par exemple, servi à construire un centre de dépistage au Népal sur les seules recettes d’une précédente soirée.

Renseignements et programmation complète : http://www.facebook.com/une.etrange.soiree
La Machine du Moulin Rouge : 90 bd de Clichy, 75018 Paris – Métro : Blanche (ligne 2)
* Tarif prévente

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Première édition de Music Net.Works http://owni.fr/2011/02/21/premiere-edition-de-music-net-works/ http://owni.fr/2011/02/21/premiere-edition-de-music-net-works/#comments Mon, 21 Feb 2011 15:56:53 +0000 Loïc Dumoulin-Richet http://owni.fr/?p=30450 Le lundi 21 février voit la naissance d’un nouveau rendez-vous regroupant les professionnels de la musique, du web et des nouvelles technologies.

Session #1 : “Le MP3 est mort, vive l’URL ?”

Lundi 21 février 2011 de 19h à 22h à La Cantine

Alors que les usages de consommation de musique enregistrée subissent de profondes mutations, peut-on considérer que l’immatériel primera sur le fichier, de quelle manière et avec quels résultats pour les différents acteurs concernés ?

C’est avec ce thème volontiers provocateur que Music Net.Works sera lancé le 21 février à l’initiative d’OWNImuic, Silico Sentier, Le Bureau Export de la musique française et Paris Mix, et activement soutenu par Spotify, MXP4 et AF 83 Media.

Pour nous éclairer sur le sujet, un panel d’experts débattra et nous proposera sa vision professionnelle de cette évolution majeure de la musique enregistrée.

- Intervenants -

Aymeric Pichevin , correspondant en France du magazine Billboard, maître de conférence associé à La Sorbonne
Annina Svensson, directrice générale de Spotify France
Franz Tournadour , fondateur de Playlive
Romain Becker, Chef de projet web et nouveaux produits chez Believe Digital
Yvan Boudillet, responsable du département digital business development chez EMI Music France
Laurent Bizot, directeur général du label No Format
Antoine El Iman, co-fondateur de Noomiz
Gilles Babinet, entrepreneur, fondateur de MXP4, Musiwave, Awdio et CaptainDash

Avec la participation de Philippe Cohen Solal de Gotan Project

A partir de 21 h : drinks + musique !

Music Net.Works, c’est quoi ?

Musique, web, start-ups, digital, innovation, contenus, monétisation, business model, évolutions… Des mots souvent associés en théorie, mais rarement confrontés dans la pratique…

C’est pour cette raison que nos partenaires et nous avons voulu créer un rendez-vous parisien des acteurs de la musique et du web mixant débats, workshops, networking et rencontres artistiques.

A chaque édition, une problématique d’actualité et un panel d’experts pour confronter leurs points de vues. L’ambition de Music Net.Works et d’être pérenne et de proposer chaque mois un débat.

Si vous ne pouvez pas être présent à ce lundi à la Cantine, vous pouvez néanmoins suivre la soirée en direct via le site Music Net.Works, le site de la Cantine ou encore notre page Facebook.

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[CONCOURS] 4X2 places à gagner pour les concerts du MAMA à la Cigale http://owni.fr/2010/10/11/concours-4x2-places-a-gagner-pour-les-concerts-du-mama-a-la-cigale/ http://owni.fr/2010/10/11/concours-4x2-places-a-gagner-pour-les-concerts-du-mama-a-la-cigale/#comments Mon, 11 Oct 2010 14:49:35 +0000 Loïc Dumoulin-Richet http://owni.fr/?p=26988 Nous vous l’annoncions la semaine dernière, le MaMa Event prend possession du XVIIIème arrondissement de la capitale les vendredi 15 et samedi 16 octobre prochains. Au programme pour les professionnels de la musique : des rencontres, des conférences et des débats, et pour le grand public une sélection de concerts éclectique et pointue dans les salles du quartier.

A cette occasion, OWNImusic vous fait gagner 2×2 invitations pour les concerts du vendredi à la Cigale, et la même chose pour ceux du samedi. Au programme du vendredi : Scratch Bandits Crew (Fr), Solillaquists of Sound (USA) et Beat Assailant (Fr-USA). Le samedi, vous retrouverez Phoebe Killdeer and the short Straws (Fr-Au), Beast (Ca) et Skip The Use (Fr). Toutes les informations sur ces concerts (et les autres) sont ici.

Pour gagner, il vous suffit de retwitter  le message posté sur notre compte Twitter. Le concours prend fin jeudi 14 à 14h. Les gagnants seront prévenus par DM jeudi en fin de journée.

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Evénement: MAMA débarque à Paris http://owni.fr/2010/10/06/evenement-mama-debarque-a-paris/ http://owni.fr/2010/10/06/evenement-mama-debarque-a-paris/#comments Wed, 06 Oct 2010 10:46:02 +0000 Romain Berrod http://owni.fr/?p=26882 Après avoir vu sa première édition investir la ville de Bourges l’an dernier, le MAMA s’installe cette année les 15 et 16 octobre à Paris, plus précisément dans le dix-huitième arrondissement. Le quartier, qui abrite une concentration impressionnante de salles de spectacles, est l’écrin idéal pour cette manifestation créée par et pour les professionnels de la musique.

Pendant deux jours s’enchaîneront des débats et conférences aux multiples intervenants mais aussi des ateliers et rencontres pro. Le public ne sera pas en reste puisque les deux soirs de nombreux concerts seront proposés dans les salles des alentours (Cigale, Boule Noire, Divan du Monde…) avec à l’affiche Syd Matters, Hey Hey My My, Jil Is Lucky ou encore Lexicon parmi tant d’autres, qui composent une programmation aussi attrayante que variée.

OWNIMusic sera bien évidemment présent et vous rendra compte de l’événement en direct ou presque, sur Twitter, Facebook, et ici même pour des contenus plus complets.

Le programme complet du MAMA est disponible sur le site de l’événement, et mieux pour nous les geeks, via une application iPhone gratuite téléchargeable ici.

Par ailleurs, Romain Berrod de Musique Info a rencontré Fernando Lareiro-Marques, le directeur du Mama. Il détaille les nouveautés de cette seconde édition.

M. I. : Pourquoi avoir décidé de délocaliser le Mama de Bourges à Paris ?

F. L.-M. : La première édition du Mama à Bourges a été considérée comme une réussite, avec plus de 1 500 participants. Néanmoins, nous avions l’intuition que pour affirmer l’identité de notre événement, pour en assurer le développement et favoriser sa renommée internationale, Paris était la terre d’accueil idéale. En outre, nous avons la chance de bénéficier d’une infrastructure naturelle : la partie du 18ème arrondissement où se déroule le Mama, avec ses salles de spectacles nombreuses et concentrées, est un authentique “boulevard de la musique” et un cas presque unique en Europe.

M. I. : Quels sont les ajustements auxquels vous avez procédé, pour cette seconde édition ?

F. L.-M. :  Nous avons maintenu la substance même de l’événement : rencontres professionnelles, conférences et concerts. Mais nous avons tiré les leçons
de la première édition, notre numéro zéro. Cette année, les horaires et les durées des différentes conférences ont été aménagés dans la mesure du possible afin d’éviter qu’ils ne s’entrechoquent. Malgré tout, avec dix conférences par jour et de nombreuses structures partenaires investies dans leur organisation, il y a quelques contraintes inéluctables. La seconde innovation de ce Mama, et non des moindres, c’est l’ouverture vers le public. En effet, en implatant le MaMA à Paris et en investissant un quartier entier, il nous paraissait pertinent d’y associer le public. Dans chaque salle de spectacle, nous avons réservé un quota de places en vente pour le public et les concerts “Live in Montmarte” (20 concerts gratuits dans 10 bars de Montmarte) sont également ouverts au public.

M. I. : Le format et le contenu des colloques et débats a été totalement modifié, pouvez-vous nous en dire un mot ?

F. L.-M. : Nous nous sommes entouré cette année d’un comité de reflexion pour mieux aborder les thématiques et les formats de nos débats. Nous souhaitions que ces rencontres soient dynamiques, consistantes, insolites, qu’elles donnent lieu à des discussions spontanées, suivies d’actes tangibles et de propositions pratiques. Dans la mesure où nos problématiques nationales sont comparables à celles des autres pays, nous avons aussi voulu proposer un grand nombre de thémes internationaux et garantir la présence de nombreux intervenants étrangers.

M. I. : Quelles sont les typologies de professionnels attendus au Mama ? Combien de personnes attendez-vous ?

F. L.-M. : Le Mama est un événement fédérateur et ouvert à l’ensemble de notre filière. Nous nous adressons à tous les professionnels de la musique, qu’il s’agisse de musique enregistrée ou vivante, d’acteurs culturels ou économiques et, évidemment, de français ou d’internationaux. S’agissant d”une première à Paris, il est difficile de se fixer un objectif précis en terme de fréquentation. Mais l’un des éléments très positifs de ce MaMA parisien, qui confirme nos pressentiments, concerne la participation internationale. Nous constatons déjà que de très nombreux représentants de festivals réputés, de tourneurs, de labels internationaux seront présents. S’is seront en majorité européens, le MaMA accueillera également des délégations de professionnels américains, canadiens, japonais, sud-américains, africains …

M. I. : Le Mama se veut un rendez-vous clairement international : comment peut-il trouver sa place face des événements du même genre déjà très identifiés à l’étranger, comme Eurosonic, l’ADE, le Popkomm… ?

F. L.-M. : Outre l’attractivité évidente que représente Paris et des noms tels que Pigale ou Montmartre, le Mama bénéficie de l’intérêt et de l’attention des acteurs de l’industrie musicale internationale pour le marché français. Ce sont les retours fréquents que nous avons. Les internationaux souhaitent pénétrer le marché français mais ils l’appréhende souvent comme une énigme, complexe et difficile à décoder. Ils voient à travers le Mama une excellente opportunité de rencontrer leurs homologues français et de mettre en place des projets de collaboration. Certes, il y a aujourd’hui de très nombreux événements internationaux accueillant des professionnels mais, comme je le disais précédement, la France reste un cas à part. L’engouement des professionnels étrangers pour le Mama et le fait que, malgré sa création récente, notre événement soit déjà identifié à l’échelle internationale, en est la meilleure preuve. A ce titre, plutôt que de nous placer en concurrents d’autres festivals à l’identité similaire, nous nous sommes rapprochés d’eux en créant, par exemple, un réseau international avec des partenaires tels que Eurosonic, South By South West, Spot, C/O Pop Cologne mais aussi le TIMM à Tokyo ou le Canadian Music Week, tous présents au Mama 2010 et avec lesquels nous développons des actions de programmation et de communication. D’autres manifestations ont souhaité développer des collaborations avec le MaMA. Qu’il s’agisse du PopKomm, du Reeperbahn, du Womex, du Liverpool Sound City ou encore du MEG Montréal, tous seront à Paris, les 15 et 16 octobre.

F. L.-M. : Cette année, pendant les 48 heures du Mama, nous présentons 60 groupes, français et internationaux, dont le potentiel à l’export nous parait manifeste. Pour les internationaux, souvent déjà bien positionnés dans leurs pays respectifs, il s’agit de bénéficier de la visibilité du Mama pour présenter un nouvel album, rencontrer un tourneur ou attirer un distributeur. Pour les artistes français, c’est l’assurance de se produire devant un parterre de professionnels, français et internationaux, d’attirer l’attention des plus grands festivals internationaux, de séduire également un agent ou un label à l’étranger.  Car nous sommes effectivement dans cette logique de marché, de soutien à l’export. A titre d’exemple, nous accueillons dans notre programmation des artistes internationaux qui ont été remarqués lors des festivals avec lesquels nous avons mis en place des partenariats. Dans ce cadre, l’an prochain, nous présenterons à l’international et labeliserons des “plateaux artistiques” composés de groupes français remarqués lors du Mama 2010.

M. I. : Le Mama restera-t-il désormais à Paris, au mois d’octobre, ou cela dépend-il de son succès cette année ?

F. L.-M. : En créant le Mama, il n’était pas question de réaliser un “one shot”. Nous avions la volonté d’installer durablement un événement qui correspondait aux attentes des professionnels, français et internationaux. Aujourd’hui, à quelques jours du MaMA, nous restons attachés à cette conception. La récurrence est indéniablement plus aisée lorsqu’il y a succès, mais nous ne nous posons pas la question en ces termes. Pour nous le Mama est un projet d’intérêt général, utile et fédérateur et, sauf catastrophe, nous esperons être encore là pour les années à venir, en octobre certainement et à Paris assurément !

Interview initialement publiée sur Musique Info.

Crédits photos : CC FlickR kern.justin / et Mama.

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