OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Le Data-journalism notre religion http://owni.fr/2011/08/30/le-datajournalisme-notre-religion/ http://owni.fr/2011/08/30/le-datajournalisme-notre-religion/#comments Tue, 30 Aug 2011 09:56:39 +0000 Pirhoo http://owni.fr/?p=77431 À l’opposé des intentions de la presse d’opinion, celle qui dicte une manière de penser le monde, une nouvelle presse émerge, désireuse de transmettre toutes les données susceptibles de lire le monde différemment, de nourrir toutes les pensées critiques, sans tenter d’en imposer une. Pour cette presse-là, le journalisme de données (ou Data Journalism à l’anglo-saxonne) s’apparente à une nouvelle profession de foi. Pirhoo est l’un de ces apôtres.
Voici sa parole
.

Ce texte représente un retour d’expérience sur les caractéristiques très précises du Data Journalism, ou journalisme de données. Pour commencer, la première partie de cet article s’adresse aux développeurs – mais ne partez pas, je serai doux. Vous vous en doutez peut-être déjà, il ne suffit pas de savoir coder pour faire du Data Journalism dans de bonnes conditions. Outre des techniques, certes singulières et indispensables, en visualisation de données et data-mining, le développeur qui veut se frotter aux journalistes doit avant tout recueillir des qualités humaines auxquelles son métier ne l’a pas préparé.

1. Tous les sujets sont différents, soyez curieux !

On le sait, par nature, développer nécessite d’être curieux : il faut en permanence recycler ses techniques et ses connaissances. De sujet en sujet, les journalistes ont eux aussi, à leur manière, une telle “contrainte”. De fait, il va falloir trouver une sorte d’équilibre lorsque vous allez vous intéresser à l’objet de vos applications. Il y a des objectifs capitaux lorsque on travaille sur un tel projet : rendre claire une donnée obscure, soutenir un angle car une application ne se suffit pas à elle-même et enfin, raconter une histoire avec tout ce qu’on a rassemblé.

Pour atteindre ces objectifs, ne faites pas de détour : il faut jouer le jeu à fond, ne pas faire semblant, se plonger corps et âme dans votre sujet. Si votre discours s’adapte à celui des journalistes, par continuité il s’adaptera avec celui des utilisateurs. Le meilleur moyen de parvenir à une telle adaptation et de comprendre tous les enjeux d’un sujet et offrir les réponses aux questions que vous vous êtes d’abord posées. Mettre en ordre les choses pour que le lecteur comprenne, c’est déjà en grande partie le rôle des journalistes. Soyez complémentaires. Ce n’est pas parce qu’un designer va faire un beau dessin et que vous allez faire clignoter des panneaux que le problème sera plus clair. L’utilisateur n’en sait jamais assez, si vous n’êtes pas assez didactique, votre application ne sera qu’une source d’interrogations supplémentaires.

2. Ne faites pas qu’exécuter, proposez

Oui, c’est vrai, ils adorent s’écouter parler. Mais les journalistes sont aussi des animaux très attentifs, qui savent poser les bonnes questions et construire du neuf avec vos réponses. Et comme le spécialiste de la data, c’est vous, vous allez avoir des choses à raconter. Non seulement lorsque vous aurez une idée, avant même d’en parler, vous saurez déjà s’il est possible de la réaliser, mais en plus, votre motivation n’en sera que plus grande. Les designers et les journalistes ne s’en rendront jamais compte, vous avez été mieux formés qu’eux pour répondre aux besoins de l’utilisateur.

Quand les journalistes racontent une histoire, les designers l’illustrent et l’animent. Vous avez toutes les qualités nécessaires pour faire en sorte que vos applications reprennent au mieux cette histoire. Les uns pensent narrations, vous pensez utilisation. L’enjeu de ces travaux est souvent de vulgariser un sujet (ou des données) par nature complexe(s). Vous avez toute la légitimité nécessaire pour vous imposer (souvenez vous UML, Merise, etc, tout ça c’est pas rien).

3. Préparez-vous à apprendre

Lorsque vous faites du Data Journalism, la dynamique des projets est telle que vous allez côtoyer un nombre exponentiel de technologies différentes. Il n’y a pas 1000 façons de positionner des points sur une carte, il y a cependant une quantité infinie de raconter quelque chose avec ces données. Diversifiez vos compétences et vos applications seront de plus en plus abouties et riches. Ne vous contentez pas (par exemple) de Highcharts pour faire des jolis graphiques. Cette librairie est magique mais vous limiter à seulement quelques outils dans vos manches, ce serait comme contraindre un peintre à n’utiliser que du noir et blanc. Il aura le temps de se lasser avant de lasser son public.

4. Sortez des clichés

J’ai très souvent été confronté à une situation assez clichée : journalistes et développeurs dans des pièces séparées, ces derniers étant vus comme des êtres d’un autre monde. Comment diable leur association pourrait-elle fonctionner ? Le développeur n’est pas un prestataire de service. Pour faire bonne recette, il faut créer les conditions favorables à une collaboration horizontale, briser les murs, se mélanger. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est nécessaire que tous les membres d’un projet de Data Journalism signent leur travail. Ce n’est pas juste pour que Maman voie votre nom dans les crédits, c’est avant tout pour rétablir un certain niveau d’égalité, même illusoire (les développeurs sont bien meilleurs of course).

À partir de maintenant, développer dans son coin sans jamais communiquer autrement que par email, c’est fini. Ne sortir que pour manger des pizzas dans une soirée Counter Strike, c’est fini. Il faudra probablement vous reproduire avec des journalistes, aussi. Adoptez leur comportement, ils adopteront le vôtre. Ce métier hybride c’est prendre ce qu’il y a de meilleur chez les uns pour le marier avec le meilleur des autres. Ce joyeux bordel doit mettre à sa manière un peu d’ordre dans le chaos.

Après avoir assommé mes congénères à grands coups de recommandations : développeurs, avant de savoir faire, sachez être ! Entre deux insultes ce sont aussi les journalistes que j’accable… J’ai en effet plus coutume d’enseigner à des journalistes qu’à des développeurs. Dès à présent, c’est donc à eux que je m’adresse.

5. Détendez-vous, tout va bien

Journalistes réactionnaires, éditorialistes venu d’un autre âge, je les vois venir. Trop sûrs d’eux pour oser remettre en question leur profession, ils sont trop nombreux à s’offusquer devant un view source. Heureusement le débat n’est plus à mener : ça ne fait plus aucun doute, les métiers de l’information n’ont qu’un avenir incertain sur le papier, il leur faut se diversifier, conquérir de nouveaux supports et en exploiter tous les potentiels. Encore aujourd’hui j’entends dire “ce n’est pas mon métier” quand je suggère à un journaliste d’apprendre la programmation. Je comprends que l’idée puisse surprendre. Mais plutôt que d’énumérer ce qui va changer, pourquoi ne pas regarder ce qui finalement ne change pas ? Vous savez mieux que moi qu’outre informer, vous devez aussi raconter. L’information dans toutes les histoires se met en scène, c’est ce que vous savez faire le mieux. C’est ce qu’on a toujours attendu des journalistes. Avec le Data Journalism et toutes les mutations liées au Web, nous n’essayons pas de vous en demander plus, juste de le faire un peu différemment.

Le support change, oui. Les techniques s’élargissent, aussi. Jamais pourtant on ne doit vous demander d’exécuter un travail de Web Agency. Toutes ces choses que vous allez apprendre (ou avez déjà apprises), c’est uniquement pour servir l’angle, la transparence et la poésie de vos articles. Ce ne sont que des outils supplémentaires pour rendre interactif un objet autrefois inerte. Une autre façon en somme de raconter une histoire.

6. Vous serez toujours moins fort que moi

Qu’il n’y ait pas d’ambiguïté entre nous, le développeur ici, c’est moi. Vous allez maîtriser de plus en plus les technologies qui définissent mon métier, toutefois, ça ne doit pas signifier que les rôles vont s’inverser. L’idée c’est que vous soyez autonome sur des pratiques de data-mining et de gestion de projet. Personne ne veut faire de vous une créature supersonique qui collectionne les casquettes. Si nous devions quantifier la somme minimale de connaissances à assimiler, je serais tenté de dire “juste assez pour que journalistes, développeurs et designers puissent se comprendre”. La grande innovation, au fond, c’est cette équipe à trois têtes. Tous ces bons conseils un peu moralisateurs n’ont lieu d’être que si l’alchimie fonctionne entre nos disciplines.

Comme je le disais précédemment, la première partie de ce guide s’adresse aux développeurs. Si vous la lisez, vous vous rendrez compte que je ne parle pratiquement que de créer les conditions favorables à un bon travail d’équipe. J’insiste lourdement car c’est finalement ce que j’ai de meilleur à vous enseigner. Il y a bien sûr quelques outils indispensables. Le plus redoutable d’entre tous n’est cependant pas logiciel, il est humain. Soignez vos relations avec les développeurs, votre passion pour rédiger des articles, ils la partagent à leur manière dans le code et la plupart des raisons qui vous poussent à aimer l’écriture peuvent s’appliquer à la programmation.

Lorsque j’étais encore étudiant en informatique, les maths occupaient une place centrale. Une place telle qu’aujourd’hui encore, certains de mes collègues ne savent pas concevoir un algorithme sans se passer d’une équation. Je me suis toujours tenu à l’écart de ce prédicat et le Data Journalism en est l’image quasi inverse. L’informatique repose sur des calculs fondamentaux (“computer” en anglais signifie littéralement “calculateur”) toutefois je conçois plus la programmation comme une forme de littérature. Nous avons des figures de style, chaque programmeur a une empreinte qui lui est propre, nous avons une syntaxe à respecter et lorsque nous énonçons un problème ou sa solution par l’algorithmique, nous sommes confrontés à des problématiques proches de celles de la narration. Laissez-vous convaincre que nos métiers ne sont pas si différents.

7. Donnez-vous les moyens d’évoluer

Jean-Marc Manach, qui est un collègue et ami, m’a toujours beaucoup intrigué. Il me semble important de le citer dans cet article car j’ai eu la chance collaborer de nombreuses fois avec lui et c’est un symbole fort du Data Journalism. Dire que Jean-Marc est un journaliste équivaut à dire que Rocco Siffredi est un acteur : ce n’est qu’une part infime de la vérité… C’est un électron libre, un élément perturbateur qui va pousser sa discipline dans ses retranchements pour lui permettre d’évoluer. Lorsqu’un site gouvernemental dissimule brusquement des photos qui étaient publiques auparavant, Jean-Marc va fouiller dans le code HTML dudit site pour y trouver des pistes, tester des combinaisons dans l’URL et utiliser un tableur Excel pour web scrapper l’objet de son enquête. Il ne fait usage d’aucune technique compliquée, pas besoin d’avoir un diplôme en ingénierie informatique, c’est purement et simplement une démonstration de hacking. Jean-Marc est un journaliste-hackeur, il bricole, cherche en tâtonnant et ses résultats sont parfois surprenants.

Cet exemple nous dit quelque chose de très important : le journalisme de données est une discipline pour gens curieux. C’est ça, l’essence même du Data Journalism. Cette condition est indispensable à la pratique sur le terrain. C’est en allant fouiller les recoins d’Internet que vous allez le plus apprendre car c’est ainsi que vous allez vous heurter aux problématiques du métier comme le discernement des données et toute la complexité parfois pour les récupérer. On peut dire que c’est un métier de bricoleur, de Data Nerd. C’est probablement l’une de ces caractéristiques les plus importantes, la négliger serait une erreur.

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Il ne vous reste plus qu’à vous mettre au travail. Trouvez des développeurs, trouvez des designers, trouvez des sujets, même complexes. Si vous parvenez à créer une application qui raconte une histoire et vient soutenir l’angle de votre article, alors vous pourrez vous vanter d’avoir fait du Data Journalism en bonne et due forme.

Ressources

  • Envie de s’attaquer directement à la pratique et au code ? Je vous recommande l’excellent Site Du Zéro qui depuis 10 ans est une source abyssale de bons tutoriels. Comme son nom l’indique, aucun pré-requis n’est nécessaire (HTML et PHP sont de bon choix pour débuter ;).
  • Trouver des jeux de données ? Rien de plus facile, le Web regorge de ressources telles que DataPublica (repository), Buzzdata (réseau social de la data) et certains tags sur Delicious sont de vraies mines d’or (comme ddj, API ou data). N’oubliez pas non plus que si les gouvernements attendent parfois certaines initiatives pour mettre leurs données en ligne, certaines sont publiques, il suffit simplement de les leur demander gentiment.


Article publié initialement sur l’Oeil du Pirate en deux parties sous le titre Data-journalism : par où commencer ? (1) et Partie (2)

Illustration Flickr CC Paternité blprnt_van

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Rdio, nouveau venu dans le secteur du streaming musical http://owni.fr/2010/09/29/rdio-nouveau-venu-dans-le-secteur-du-streaming-musical/ http://owni.fr/2010/09/29/rdio-nouveau-venu-dans-le-secteur-du-streaming-musical/#comments Wed, 29 Sep 2010 10:41:50 +0000 Pirhoo http://owni.fr/?p=26794 C’est d’actualité, l’industrie du disque se débat tant bien que mal pour sortir la tête de l’eau, noyée dans cette impitoyable marée qu’est internet. Ceux qui n’auront rien compris vous diront que c’est la faute aux pirates, qu’il faut en finir avec cette lèpre infâme qui ronge un marché déjà mal en point. D’autres par contre y verront une aubaine pour la création, ils vous diront que cette mutation n’est un mal que pour ceux qui ne savent pas s’adapter, quand l’adaptation elle-même remet en cause les règles du jeu, et qu’à ce jeu ils ont peur de perdre.

Ces magnats du changement, on les appelle iTunes, Spotify ou Grooveshark pour ne citer que les plus grands. Et si cette énumération ne se limite qu’à ces grands gourous du streaming, c’est qu’ils témoignent chacun à leur manière de l’engouement que peut susciter internet et des opportunités offertes à la musique par ces nouveaux vecteurs. C’est justement ces nouveaux vecteurs de distribution qui nous intéressent.

Lancé à l’initiative de Janus Friis et Niklas Zennstrom, les co-fondateurs de Kazaa et Skype, un nouveau service du nom de Rdio devrait bientôt venir marcher sur les plate-bandes des actuels distributeurs de musique en ligne. À l’instar de ses concurrents, ce dernier proposera un service accessible depuis PC ou depuis PC et mobile, avec des offres allant respectivement de 4,99 à 9,99 dollars par mois. Rdio met d’ores et déjà en avant l’orientation de ses services vers les réseaux sociaux, véritable avantage concurrentiel selon ses créateurs. Avantage qui peut paraître un peu faible quand on sait qu’a son lancement, le catalogue comptera près de 5 millions de titres, contre plus de 7 et 8 millions pour Deezer et Spotify, déjà bien implantés dans ce marché.

Nous avons eu la chance de tester ce nouveau service. Nos premières impressions sont très bonnes, nous vous en livrons les détails ici.

Rdio, le docile ?

C’est peut-être le technicien qui sommeille en moi qui, dès sa première visite, s’est dit en rentrant sur ce site : « Miracle, il n’est pas fait en Flash ». Ou du moins pas suffisamment pour que cela soit visible. En terme de légèreté et de souplesse, c’est un gain formidable et le site que j’ai sous les yeux en tire profit intelligemment. Cette interface appartient à cette famille de designs qui témoigne d’un plus grand désir de montrer comment l’application fonctionne plutôt que d’en faire une vitrine. Tout ce qui brille n’est pas d’or et Rdio suit cette règle comme un précepte avec un site au design épuré, esthétique et fonctionnel.

Dans un futur plus ou moins proche, ces applications en ligne devraient remplacer la plupart de nos logiciels (du moins, on le suppose) et Rdio fait face dès aujourd’hui à cette mutation des utilisateurs (et des utilisations). Un très bon point donc en terme d’ergonomie qui devance de loin ces concurrents in the cloud (Spotify non compris donc, car faute de proposer une interface web, ce dernier est plutôt bon du point de vue de l’ergonomie).

Rdio, le sociable ?

C’est probablement l’une des fonctionnalités qu’on attendait le plus. Rdio devait en effet faire fort avec des fonctionnalités dites « sociales ».

À première vue, rien d’innovant. Les habitués de Twitter reconnaitront le système de followers/following (abonnés/abonnements) qui permet d’explorer à la manière d’une timeline les goûts et écoutes de vos amis. Jusque là, rien de bien surprenant. À ce détail près qu’il n’y a pas de page d’accueil sur Rdio : l’activité sur votre réseau d’amis se substitue aux traditionnels contenus sponsorisés proposés sur d’autres plateformes. Ce choix marque la volonté de Rdio d’opter pour un service qui tiendrait plus du réseau social lié à la musique plutôt que du simple site de streaming.

La suite renforce cette hypothèse puisque les utilisateurs peuvent commenter/critiquer un album et explorer les critiques de leurs amis. De même pour les playlists (collaboratives ou non) et les collections (favoris) qu’il est possible de visualiser à l’aide d’une sorte de diagramme d’Euler, dont je doute du réel intérêt mais dont l’usage peu s’avérer ludique (et esthétique s’il en est).

Un autre point qu’il est important de ne pas négliger : la synchronisation du service avec les (autres) réseaux sociaux. Là encore, les choses ont été bien pensées. Il est possible de partager aisément un titre, une playlist ou un album, et s’il n’existe pas de player exportable (l’offre est payante, rappelons-le), une shorturl est disponible ainsi que deux boutons pour se connecter à Facebook et Twitter.

Rdio, l’attractif ?

L’abonnement permet un accès illimité à la musique, certes. Mais Rdio est bien le premier à ne pas proposer d’alternative gratuite à son offre. Ce dernier point peut sembler préjudiciable puisqu’il prive ses auteurs des revenus liés à la pub et de fait, puisque son utilisation est réduite, rien n’encourage les clients potentiels à découvrir ce nouveau service. Néanmoins au cœur de la stratégie de Rdio, il y a les réseaux sociaux et compte tenu du remarquable travail qui a été fait pour encourager l’activité de ses utilisateurs, le site peut tirer profit de cette tendance qui est énormément favorable à l’échange de liens.

Le site de streaming propose également à ses utilisateurs l’achat de musique. Les prix sont approximativement les mêmes qu’ailleurs, variant entre 5 et 12 dollars. Un détail toutefois retient notre attention, et pas des moindres, puisque les morceaux proposés le sont au format mp3 et donc garantis sans DRM. L’encodage des chansons varie lui entre 192 kbps et 256 kbps.

Enfin, nous n’avons malheureusement pas pu la tester mais Rdio propose également une application pour smartphone. L’Internet mobile gagnant chaque jour du terrain, il est indispensable pour ce nouveau service de s’approprier un environnement où le streaming tend à remplacer le fichier.

Un nouveau service à la hauteur

À la hauteur, c’est ce que l’on peut déjà conclure de ce premier test. Rdio est peut-être encore jeune mais n’a rien à envier à ses concurrents. Complet, abouti, intelligemment conçu et valorisant le web social, le site rivalise avec la plupart des autres distributeurs digitaux et l’engouement qu’il suscite devrait lui assurer un décollage réussi. Il nous tarde de voir cette offre débarquer de notre côté de l’Atlantique!

Article initialement publié sur Branchetonsonotone.com

Crédits photo : Flickr CC rustysheriff, + captures d’écran de Pierre Romera (Pirhoo)

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Moriarty: 20mn inside La Cigale http://owni.fr/2010/05/29/moriarty-webdocu-cigale-concert-live-interview/ http://owni.fr/2010/05/29/moriarty-webdocu-cigale-concert-live-interview/#comments Sat, 29 May 2010 14:09:42 +0000 Pirhoo http://owni.fr/?p=16911 C’était il y a un peu plus de deux printemps. Une salle obscure, quoi qu’intime, et un groupe, Moriarty, intrigante équipe chevaleresque de country un peu douteux. Cette salle c’était la Cigale, et 22mars [disclaimer: également éditeur d'OWNI] y a suivi le temps d’une soirée, les 6 auteurs d’un moment magique et quelque peu sinueux. La folie est certes un instrument, mais à l’occasion de ce court documentaire on découvre que c’est plutôt Moriarty , l’instrument de cette folie.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Disque d’or, présents sur les plus belles scènes (La Cigale, l’Olympia, les Eurockéennes, Solidays, et j’en passe), le groupe cumule les succès et ne perd pourtant pas de son naturel. Durant cet entretien ils nous parlent de leurs débuts et de leurs rencontres. Le voile est à peine levé qu’il éveil déjà notre curiosité.

Après plus de 150 concerts, Moriarty poursuit sa tournée à l’étranger mais nous réserve de nouvelles dates françaises dès octobre, à ne pas manquer donc…

Un clin d’œil et un grand merci au label Naïve et à Lara Orsal, plus qu’indispensables dans la réalisation de ce projet.


Crédit Photo CC Flickr : Neate.

Vidéo déjà diffusée sur OWNI, en des temps que les moins de 2.0 ans… /-)

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